Hydatidose primitive des muscles périphériques. Une serie de 13 cas - 22/12/16
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Resumen |
Objectifs |
La localisation musculaire de l’hydatidose est rare, même en pays d’endémie. Cette parasitose, primitive et isolée, pose un problème diagnostique avec les tumeurs des parties molles. Le but : analyser les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de l’hydatidose musculaire.
Matériels et méthodes |
Treize cas de kystes hydatiques isolés des muscles périphériques (2005–2015). Dix hommes, 2 femmes et une fille de 10ans. L’âge moyen : 35ans. L’origine rurale est notée dans 6 cas. La notion de contact avec les chiens dans 7 cas. L’apparition progressive d’une tuméfaction froide des parties molles évoluant depuis 20 mois en moyenne avec conservation de l’état général était le motif principal de consultation. La topographie : la loge des adducteurs : 3 cas ; la loge postérieure de la cuisse : 2 cas ; la loge antérieure de la cuisse : 2 cas ; le muscle psoas : 3 cas ; le vaste externe : 2 cas ; la loge antérieure de l’avant-bras : 1 cas. L’échographie a évoqué le diagnostic. La TDM et l’IRM l’ont confirmé. La biologie : l’hyper éosinophilie et la sérologie hydatique étaient négatives. La radiographie du thorax et l’échographie abdominopelvienne ne montraient pas de localisation viscérale. Le traitement chirurgical, mené par la voie d’abord la plus directe, a consisté en une périkystectomie totale dans 5 cas, subtotale dans 5 cas et dans 3 cas à une évacuation du kyste avec lavage abondant à l’eau oxygénée à cause du volume important et des rapports vasculaires du kyste. Les suites opératoires étaient simples.
Résultats |
Aspect macroscopique : hydatidose typique. Le kyste était uni-vésiculaire 3 fois et multi-vésiculaire 10 fois. La surinfection du kyste est notée dans un cas. Le recul moyen est de 20mois, avec une récidive avec extension vers le sacrum.
Discussion |
L’hydatidose musculaire est rare. Le muscle constitue un milieu peu propice au développement de la larve hydatique d’une part, par la contractilité musculaire et de l’acide lactique d’autre part. Par ailleurs, l’hydatidose musculaire est souvent isolée et primitive. Elle touche préférentiellement les muscles proximaux des membres surtout inférieurs ce qui est noté dans notre série : 12 cas sur 13. La clinique est peu spécifique. L’imagerie permet de confirmer le diagnostic surtout l’IRM. Le traitement reste chirurgical.
Conclusion |
L’hydatidose musculaire reste bénigne. Le traitement est chirurgical. La prévention est le meilleur traitement.
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Vol 102 - N° 8
P. 800-801 - décembre 2016 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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