Identification de l’allergène impliqué dans l’allergie professionnelle aux drosophiles - 15/04/17
Resumen |
Introduction |
L’allergie respiratoire aux insectes est connue, mais la sensibilisation professionnelle, plus particulièrement, aux insectes de laboratoire est sous-estimée. Via le sondage d’une population de scientifiques (n=59) étudiant la drosophile, Drosophila melanogaster, 11 patients présentant des symptômes respiratoires lors de la manipulation de cette mouche ont été isolés et étudiés.
Méthodes |
Aux 11 patients symptomatiques, 2 patients témoins « non exposé » et « exposé-non symptomatique » ont été ajoutés. Des prick-test (SPT) à la drosophile « larve » et « adulte », à Dpt/Df ont été réalisés, les IgE spécifiques dosées par un couplage spécial ImmunoCAP®, et les allergènes étudiés par SDS-PAGE/immunoempreinte.
Résultats |
Sept des 11 patients symptomatiques présentaient des SPT positifs et des IgE spécifiques détectables (0,15 à 3,9 kUI/L). Quatre d’entre eux avaient également des SPT positifs à Dpt/Df. L’analyse par SDS-PAGE/immuno-empreinte des extraits de larves (LD) et d’adultes (AD) de drosophile montre une reconnaissance de plusieurs allergènes. Les sérums des patients témoins ne reconnaissent aucun allergène (LD et AD). Six des sept patients avec SPT positif, reconnaissent un allergène de 80 kDa, présent dans la larve et l’adulte. Un patient reconnait deux allergènes supplémentaires à 40 et 28 kDa (LD et AD), et un allergène de 45 kDa (AD seul) est reconnu par 3/7 patients. Un anticorps anti-Pen m 1 et un sérum témoin « IgE crevette » détectent la tropomyosine dans les deux extraits, sans que celles-ci ne soient reconnues par les patients. Des anticorps anti-LSP1 et LSP2 (larva serum protein), protéines majeures de l’hémolymphe des insectes, ont permis d’identifier l’allergène de 80 kDa comme étant LSP2.
Conclusion |
Des cas d’allergie professionnelle à la drosophile ont été décrits dans la littérature. Les allergènes connus sont Dro m 7 (tropomyosine-36kDa), Dro m 9 (arginine kinase-40kDa) et Dro m MnSOD (23 kDa). L’étude de sept patients cliniquement allergiques démontre l’implication de l’allergène LSP2 à 80 kDa. Les LSP sont des hexamérines, protéines de stockage des insectes. Tandis que les acariens ne disposent pas d’hexamérine, un homologue est décrit chez les blattes (Per a 3/Bla g 3).
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Vol 57 - N° 3
P. 231 - avril 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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