Démarche étiologique devant une thrombose veineuse superficielle : par où commencer ? - 22/05/17
Resumen |
Introduction |
Les thromboses veineuses superficielles ont reçu un regain d’intérêt remarquable ces dernières années. Longtemps réputées bénignes, elles sont désormais considérées comme redoutables par la présence potentielle d’une étiologie sous-jacente. Nous proposons d’étudier le profil étiologique des thromboses veineuses superficielles dans un service de médecine interne.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective incluant les patients hospitalisés entre 2000 et 2016 dans un service de médecine interne ayant présenté une thrombose veineuse superficielle. Le diagnostic positif de la thrombose a été posé grâce à l’échographie Doppler du réseau veineux.
Résultats |
Quarante-quatre (44) dossiers ont été retenus. L’âge moyen était de 48,2 ans (25–78 ans). Le sex-ratio était H/F=0,69. Les thromboses veineuses superficielles siégeaient dans 75 % des cas au niveau des membres inférieurs et dans 25 % des cas au niveau des membres supérieurs. Aucun cas de grossesse, de post-partum ou de contraception œstro-progestative n’avait été retrouvé. On avait noté un antécédent de maladie veineuse thromboembolique chez cinq patients (11,3 %) et un antécédents de néoplasie chez 2 sujets (4,5 %). La recherche d’une thrombophilie ou d’une néoplasie sous-jacente n’était pas systématique. L’existence d’un contexte favorable évident ou d’une affection pouvant expliquer le tableau avaient permis de sursoir à une recherche étiologique plus poussée, ainsi, un contexte postopératoire avait été retenu dans 2 cas, une obésité était retrouvée dans 6 cas et 16 patients avaient une insuffisance veineuse. Par ailleurs, 3 patients étaient suivis pour un lupus érythémateux systémique, 2 patients pour une bêta-thalassémie majeure, un patient pour une maladie de Behçet, un patient était suivi pour une néoplasie du poumon et un patient pour une néoplasie thyroïdienne. Le bilan étiologique réalisé avait noté une résistance à la protéine C activée chez 2 malades, un déficit en protéine C chez un seul malade, une hyperhomocystéinémie dans un cas et une hyperhomocystinurie dans un autre cas. La thrombose veineuse superficielle s’est compliquée d’une embolie pulmonaire chez 2 patients. Une récidive thrombotique avait été notée chez cinq malades.
Conclusion |
La thrombose veineuse superficielle fait partie intégrante de la maladie veineuse thromboembolique. Son diagnostic impose une prise en charge adéquate et une étude étiologique raisonnée.
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Vol 38 - N° S1
P. A111-A112 - juin 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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