Place de l’échographie et du scanner dans l’enquête étiologique d’une thrombose veineuse profonde - 22/05/17
Resumen |
Introduction |
Plusieurs travaux se sont intéressés à étudier la place du scanner et de l’échographie dans l’enquête étiologique d’une maladie veineuse thromboembolique (MVTE). Le but de notre étude est de contribuer à définir leur place dans ce bilan étiologique.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective incluant les patients hospitalisés dans un service de médecine interne sur une période de 15 ans pour thrombose veineuse profonde (TVP) compliquée ou non d’embolie pulmonaire. Tous les patients ont bénéficié d’une enquête étiologique limitée basée sur les données de l’examen clinique, biologique et la radiographie du thorax. Les autres examens complémentaires, en particulier le scanner, l’échographie abdominale et pelvienne, ont été effectués en fonction du résultat de l’enquête étiologique limitée. Nous avons étudié de façon rétrospective la rentabilité de ces examens complémentaires dans le diagnostic étiologique de TVP.
Résultats |
Il s’agissait de 62 patients dont 37 hommes et 25 femmes. L’âge moyen des patients était de 66,6±14,4 ans avec des extrêmes de 25 à 94 ans La TVP a compliqué un cancer connu dans 34 cas (55 %) et a été révélateur du cancer chez 28 patients (45 %). Les cancers solides ont été retrouvés chez 52 patients (84 %). Il s’agissait surtout de cancers urologique (18 patients : 29 %) suivis par les cancers digestifs (13 patients : 20 %). Les hémopathies malignes ont été retrouvées chez 10 patients (16 %). L’échographie abdominale a été faite de façon systématique chez les patients avec TVP ayant révélé la néoplasie ou pour diagnostiquer une éventuelle récidive d’une néoplasie déjà connue. Les anomalies ont été retrouvées chez 24 patients (50 %). L’échographie pelvienne était demandée systématiquement dans le bilan étiologique d’une TVP. Elle a été réalisée chez 37 de nos patients. Elle avait montré des anomalies dans 46 % des cas avec une prédominance de l’hypertrophie prostatique chez 11 patients. L’échographie abdominale et pelvienne ont été contributives chacune pour le diagnostic positif de néoplasie chez 8 patients et pour le diagnostic positif de sa récidive chez 3 patients. Le scanner a été demandé chez 39 de nos patients (63 %) [thoraco-abdomino-pelvien : 26 %, cérébral (13 %), uro scanner (7 %) et cervical (5 %)]. Il a révélé des anomalies chez 33 patients (87 %) avec une prédominance nette pour les adénopathies (13 patients : 39,3 %). La contribution de l’échographie abdominale, pelvienne et du scanner ont été respectivement de 23 %, 30 % et 84 %.
Conclusion |
L’échographie abdominale et pelvienne devrait faire partie du bilan systématique demandé dans le cadre de l’enquête étiologique de TVP étant donné son caractère anodin. Par contre, la réalisation du scanner restera orientée selon les données du bilan initial vu qu’il s’agit d’un examen non dénué de risque ayant un coût relativement élevé.
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Vol 38 - N° S1
P. A117-A118 - juin 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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