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Maladie veineuse thromboembolique et pathologies psychiatriques : quels liens ? - 22/05/17

Doi : 10.1016/j.revmed.2017.03.142 
M. Mejri , N. Khammassi, H. Abdelhedi, Y. Kort
 Service de médecine interne, hôpital Razi, La Mannouba, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les causes des thromboses veineuses profondes (TVP) sont multifactorielles. Les patients psychiatriques présentent plusieurs particularités étiologiques. Notre objectif est de déterminer le rôle de traitements spécifiques au milieu psychiatrique dans la thrombogenèse.

Patients et méthodes

Étude rétrospective, descriptive et analytique de 20 cas de TVP chez des patients psychiatriques. Ont été inclus les patients suivis et traités pour divers troubles psychiatriques et répondant au diagnostic de psychose ou de névrose, selon les critères de la quatrième version révisée du Manuel de diagnostic et de statistique (DSM-IV TR), traités ou non par neuroleptique (NLP), et qui ont présenté un ou plusieurs accidents thromboemboliques veineux confirmés.

Résultats

Notre population est jeune. L’âge moyen des malades est de 44,8 ans, avec des extrêmes de 25 et 79 ans. Le sex-ratio (H/F) est de 1,5. La thrombose veineuse des membres inférieurs est prédominante (16 cas). Ailleurs, il s’agit d’une embolie pulmonaire (3 cas), et d’une thrombose veineuse superficielle (1 cas). Les pathologies psychiatriques les plus fréquentes sont : les troubles anxiodépressifs (12 cas), les troubles psychotiques inclassables (sept cas), les épisodes dépressifs majeurs (cinq cas) et la schizophrénie (4 cas). Leur durée moyenne est de 6,4 ans. Quatorze malades étaient sous NLP (classiques=typiques) au moment de l’accident thromboembolique et neuf en avaient reçu précédemment. Parmi ces patients, six étaient sous deux NLP (bithérapie). Le traitement hypnotique était prescrit chez 12 patients, dont cinq à fortes doses. L’association NLP+hypnotiques était observée chez six patients, le plus souvent à fortes doses pour l’une des molécules ou l’autre. Les traitements hypnotiques utilisés étaient les benzodiazépines (BZD) : lorazépam (Témesta®)/prazépam (Lysanxia®) chez 11 patients, les anti-H1 : prométhazine (Phénergan®) chez deux patients et le méprobamate (Equanil®) chez un patient. D’autres traitements psychiatriques ont été associés chez dix patients sur 20 : les antidépresseurs imipraminiques chez sept patients, les IRS (venlafaxine : Effexor®) chez un patient, les antiépileptiques thymorégulateurs antimaniaques (carbamazépine : Tégrétol®) chez deux patients. Aucun des patients de notre série n’a nécessité de séances d’électro-convulsivothérapie. La durée d’immobilisation pour seule cause psychiatrique est de 5,5jours en moyenne (trois à sept jours), elle correspond à la contention au lit, aggravée dans un cas par la sédation pharmacologique. La durée d’immobilisation pour seule cause chirurgicale est de durée moyenne de 26jours (15 à 45jours). Une héparinothérapie prophylactique en postopératoire a été systématiquement prescrite dans les TVP post-chirurgicales.

Conclusion

À travers ce travail, on dégage une spécificité du milieu psychiatrique en matière de TVP. En effet, la maladie veineuse thromboembolique en milieu psychiatrique se caractérise par l’association de facteurs de risque thromboemboliques relatifs à la pathologie psychiatrique elle-même, relatifs aux traitements à la tête desquels figurent les NLP, ainsi qu’aux procédés thérapeutiques spécifiques représentés essentiellement par la contention au lit et l’hypomobilité due aux molécules sédatives.

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Vol 38 - N° S1

P. A120-A121 - juin 2017 Regresar al número
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