Troubles psychiatriques au cours du syndrome de Sjögren : étude à propos de 60 cas - 22/05/17
Resumen |
Introduction |
Le syndrome de Sjögren (SS) est une maladie auto-immune non spécifique d’organe. En dehors de l’atteinte organique au cours du SS, il existe une atteinte psychiatrique dont la prévalence varie selon les séries. Notre travail avait pour objectifs d’identifier les manifestations psychiatriques au cours du SS et d’évaluer l’impact psychiatrique de la maladie sur la qualité de vie du patient.
Patients et méthodes |
Étude transversale descriptive menée sur une période de 9 mois par passation de questionnaires par un seul médecin enquêteur, réalisée aux consultations externes de médecine interne à l’hôpital La Rabta. Nous avons inclus 60 patients atteints de SS diagnostiqués selon les critères américano-européens. L’activité de la maladie était mesurée selon le score d’activité établie par la ligue européenne de lutte contre le rhumatisme. Le MINI permettait de dépister les troubles de l’humeur, anxieux et psychotiques. La qualité de vie était évaluée par le SF-36 et l’estime de soi selon l’échelle de Rosenberg.
Résultats |
Nous avons inclus 60 patients atteints de SS (sex-ratio H/F 0,07, âge moyen 48 ans). Le délai diagnostic était de 24 mois. Les manifestations psychiatriques (73,3 %) se répartissaient en dépression majeure dans 25 % des cas, troubles anxieux dans 61,7 % des cas et troubles psychotiques dans 2 cas. Le score moyen de la qualité de vie était de 48 et l’évaluation de l’estime de soi à 29,67. La dysthymie était plus fréquente chez les patients traités par des immunosuppresseurs (p=0,015) et le trouble panique plus associé au groupe SS secondaire(p=0,041). Le TAG était corrélé au score d’activité de la maladie (p=0,041). La qualité de vie altérée était positivement corrélée à l’âge (p=0,042), aux manifestations neurologiques (p=0,019), la survenue d’un EDM (p=0,023), d’un TAG (p=0,045) ou une phobie sociale (p=0,037) et négativement corrélée à l’activité de la maladie (p=0,002). L’estime de soi était significativement altérée chez les patients présentant un épisode dépressif majeur (p<0,0001). L’estime de soi et la qualité de vie étaient positivement corrélées (p=0,001).
Conclusion |
Notre étude a montré que la symptomatologie anxio-dépressive était la principale manifestation psychiatrique au cours du SS résultant d’une détresse multifactorielle.
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Vol 38 - N° S1
P. A185 - juin 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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