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Fongémies à espèces rares au CHU de Strasbourg entre 2012 et 2016 - 16/09/17

Doi : 10.1016/j.mycmed.2017.04.074 
Julie Denis 1, 2, 4, , Marcela Sabou 1, 3, Ermanno Candolfi 1, 3, Valérie Letscher-Bru 1, 3
1 Laboratoire de parasitologie et de mycologie médicale, les hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), 1, place de l’Hôpital, 67000 Strasbourg, France 
2 Institut de parasitologie et de pathologie tropicale, fédération de médecine translationnelle, université de Strasbourg : EA7292, 3, rue Koeberlé, 67000 Strasbourg, France 
3 Institut de parasitologie et de pathologie tropicale, fédération de médecine translationnelle, université de Strasbourg, 3, rue Koeberlé, 67000 Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Les fongémies sont la quatrième cause de septicémies nosocomiales. L’incidence de Candida albicans tend à diminuer au profit d’autres espèces, certaines devenues classiques et d’autres plus rares.

Notre étude s’intéresse aux fongémies à espèces rares, diagnostiquées aux CHU de Strasbourg du 1/01/2012 au 31/12/2016.

Durant cette période, 538 épisodes de fongémies ont été diagnostiqués et 580 souches différentes ont été répertoriées. Cinq espèces, classiquement retrouvées, ont été isolées : C. albicans (50,9 %), C. glabrata (18,6 %), 10,7 % de C. parapsilosis (10,7 %), C. tropicalis et C. krusei (moins de 10 %) ainsi que des espèces non classiques (10,3 %). Ces 60 souches isolées chez 56 patients sont réparties en 21 espèces :

– filamenteux : Fusarium fujikuroi (1 cas), Aspergillus fumigatus (2), Arthrographis kalrae (1) ;

– Candida : C. lusitaniae (9 cas), C. kefyr (8), C. guillermondii (5), C. lipolytica (3), C. inconspicua (3), C. metapsilosis (2), C. pararugosa (2), C. dubliniensis (2), C. magnoliae (1), C. palmileophila (1) ;

– non Candida : Malassezia (8 cas), Saccharomyces cerevisiae (6), Issatchenkia terricola (1), Rhodotorula mucilaginosa (2), Kodamaea ohmeri (1), Pseudozyma aphidis (1) et Exophiala dermatitidis (1).

Pour 11 épisodes, ces espèces rares sont associées entre elles ainsi qu’avec 1 à 2 espèces courantes. Le ratio homme/femme est de 2/3 et l’âge moyen est de 61 ans. Parmi les patients, 51,8 % étaient hospitalisés dans des services de médecine, 37,5 % dans des unités de soins intensifs et 10,7 % en chirurgie. Cette répartition est identique à celle des patients du groupe classique.

Les facteurs de risques majeurs sont résumés dans le Tableau 1.

On note une proportion augmentée de patients avec un cancer génital et avec une pathologie hématologique dans le groupe rare vs classique.

Trente-deux pour cent des patients du groupe rare sont sous traitement immunosuppresseur et seulement 10 % sont neutropéniques. Une co-infection bactérienne est observée dans 18 % des cas. Parmi les patients, 78,6 % présentent au minimum un facteur majeur de risque d’infection (chirurgie, cancer, greffe, neutropénie, corticothérapie…), 21 % présentent d’autres facteurs de risque (diabète, insuffisance rénale ou respiratoire chronique…) et tous les patients sont porteurs de cathéters.

Seize pour cent des patients ont bénéficié d’une antifongithérapie prophylactique, majoritairement avec du fluconazole (40 %) et de la caspofungine (30 %). Après le diagnostic, 84 % ont été traités, principalement par la caspofungine (70 %) et le fluconazole (12 %) et 3 d’entre eux ont eu une bi/tri-antifongithérapie. Les patients non traités étaient ceux décédés avant le diagnostic de fongémie. Un changement thérapeutique de désescalade ou d’adaptation après identification a été effectué chez 38 % des patients traités.

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Vol 27 - N° 3

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