Véritable maladie d'adaptation de l'os à l'effort, la fracture de fatigue est une pathologie fréquente, en particulier chez le sportif. Elle se manifeste par une symptomatologie douloureuse mécanique. Initialement décrite en milieu militaire, il faut savoir la retrouver en milieu civil, très souvent chez le coureur à pied.

La suspicion du diagnostic s'appuie fortement sur l'interrogatoire qui retrouve des circonstances favorisantes dans le cadre d'un entraînement mal conduit. Les données de l'examen clinique sont très variées et propres à chaque localisation et ne permettent généralement pas d'affirmer le diagnostic. L'examen doit néanmoins permettre d'éliminer une pathologie des parties molles, en particulier tendineuse.

Il est indispensable d'avoir recours à l'imagerie, de la plus simple à la plus complexe selon les cas, pour visualiser la fracture, suivant une stratégie propre à chaque lésion. Les performances de la radiographie à un stade précoce sont souvent médiocres.

Pratiquement tous les os du pied et de la cheville sont susceptibles de présenter une fracture de fatigue et chacun d'entre eux est étudié en soulignant, dans chaque cas, ses spécificités cliniques, les performances de l'imagerie et les solutions thérapeutiques.

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