Les challenges de la production des extraits allergéniques de pollens de cupressacées - 09/04/18
Resumen |
Introduction |
Les extraits allergéniques de Cupressacées disponibles en France, pour le diagnostic et l’immunothérapie allergénique, sont les pollens de Cyprès d’Italie (Cupressus sempervirens), de Cyprès d’Arizona (Cupressus arizonica) et de Genévrier de Ashe (Juniperus ashei). La production de ces extraits à faible rendement allergénique et particulièrement visqueux est un challenge dans un contexte de besoins continuellement croissants.
Méthodes |
Les données présentées sont issues de l’étude de trois conditions d’extraction du pollen (1/5-1/10-1/20p/v) et d’une extraction séquentielle (1/10+1/10p/v) sur trois lots de pollens de chaque espèce. La concentration protéique, la teneur en carbohydrates, l’activité allergénique, la teneur en Cup a 1 et le volume obtenu, ont été déterminés.
Résultats |
Pour le cyprès d’Arizona et le genévrier, les extractions au 1/5p/v ont produit des extraits pâteux et non filtrables, contrairement au cyprès d’Italie. L’extraction au 1/20 p/v donne un meilleur rendement total que celle au 1/10p/v. L’extraction séquentielle correspond à une première extraction, puis à une seconde extraction du culot de centrifugation. Elle permet d’augmenter le rendement allergénique et de Cup a 1 comparée à l’extraction simple au 1/20p/v. La deuxième extraction étant plus fluide et moins concentrée en carbohydrates, le pool des extractions séquentielles rend la filtration plus aisée, et donc augmente le volume de l’extrait obtenu.
Discussion |
L’extraction séquentielle (1/10+1/10 p/v) permet d’obtenir une augmentation de la quantité de protéines (mg) et d’activité allergénique (exprimé en IR). Pour le cyprès d’Arizona et le genévrier de Ashe, l’extraction séquentielle a permis de doubler le rendement en allergènes par rapport à une extraction au 1/20 p/v.
Conclusion |
L’adaptation du procédé de fabrication des cupressacées, qui est en place depuis de nombreuses années, a permis de répondre à un besoin croissant. Cette production est particulièrement complexe pour atteindre la concentration de 300IR/mL. Le faible rendement inhérent à ces pollens nécessite la production de nombreux lots devant répondre aux spécifications en termes de profil protéique, de teneur protéique et d’activité allergénique.
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Vol 58 - N° 3
P. 235 - avril 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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