Allergies respiratoires et/ou cutanées chez le personnel des laboratoires d’analyses médicales des établissements de soins de Tlemcen - 09/04/18
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Resumen |
Introduction |
Déterminer la prévalence des allergies respiratoires et/ou cutanées chez le personnel des laboratoires d’analyses médicales.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude transversale descriptive allant de novembre 2013 à mai 2014 portant sur le personnel des laboratoires d’analyses médicales du CHU de Tlemcen. Sont inclus dans notre étude tout le personnel qui présente des manifestations cliniques respiratoires et/ou cutanées déclenchées ou accentuées par le travail. On a procédé par une enquête initiale sur les lieux de travail, la soumission de trois questionnaires. Un examen clinique général pratiqué avec la demande d’avis spécialisés ORL, dermatologie et pneumologique. L’enregistrement de la courbe débit–volume au moyen d’un EFR et la pratique des tests cutanés. La saisie des données et leur analyse ont été faites sur logiciel SPSS.
Résultats |
Au total, 229 sujets ont participé à l’enquête, d’âge moyen est de 33,8±1 ans, une nette prédominance féminine (84 %). L’ancienneté au poste de travail est de 8,9±9 ans. Au total, 69 sujets (30,2 %) présentent une allergie respiratoire et/ou cutanée, le laboratoire d’anatomie pathologique, de bactériologie et d’hémobiologie représentent les services qui ont le nombre le plus élevé des sujets allergiques avec un pourcentage de 18,57 % pour chaque laboratoire.
Discussion |
Quarante-huit personnels, soit (79,7 %), évoquent isolément ou en association une rhinite allergique, l’eczéma est présent chez (42 %) cas, de l’asthme chez (8,7 %). Le port de gants en latex poudrés, le lavage fréquent des mains et l’utilisation quotidienne de désinfectants sont responsables d’un prurit des mains chez 72,5 %. La spirométrie réalisée chez 47 personnes est revenue normale chez 38 cas. Les prick-tests réalisés chez 33 sujets sont positifs aux pneumallergènes et latex pour 19 agents. Les patch-tests réalisés chez 26 sujets, trois sont positifs au formaldéhyde.
Conclusion |
Les résultats obtenus sont prévisibles et les taux de prévalences sont les mêmes retrouvées dans les études faites chez le personnel soignant, ce qui signifie que le risque allergique est présent dans toutes les structures sanitaires. Il est important donc d’accorder l’attention nécessaire à l’identification du risque allergique, et les facteurs de risque.
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Vol 58 - N° 3
P. 241-242 - avril 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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