Prise en charge de l’anaphylaxie aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Poissy sur trois années (2014–2016) - 09/04/18
páginas | 2 |
Iconografías | 0 |
Vídeos | 0 |
Otros | 0 |
Resumen |
Introduction |
L’augmentation de l’anaphylaxie ces dernières années, nous obligent à réfléchir sur nos pratiques. L’objectif de l’étude est de préciser le profil des patients atteints d’anaphylaxie et d’évaluer les pratiques dans un service d’urgence pédiatrique d’un hôpital d’Île-de-France, à Poissy.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective à partir des dossiers de patients admis entre le 1re janvier 2014 et le 31 décembre 2016 aux urgences pédiatriques de Poissy. Les sujets ayant présenté une anaphylaxie étaient inclus après analyse des diagnostics selon 7 codes diagnostiques CIM-10. L’ensemble des dossiers ont réinterprété selon les critères cliniques d’anaphylaxie de Sampson.
Résultats |
Nous rapportons une série de 53 enfants, âgés de 3 mois à 18 ans, atteints d’anaphylaxie selon Sampson. L’âge moyen est de 8 ans. Majoritairement, l’allergie est d’origine alimentaire. Plus de 70 % des patients présentent un terrain atopique. Un traitement par adrénaline est administré dans 47 % des cas. Les patients grade 3 selon Ring et Messmer sont identifiés comme étant plus sévère, avec un taux d’hospitalisation et une prescription d’adrénaline plus fréquents. La surveillance hospitalière n’est pas optimale, plus du tiers des patients est surveillé moins de 6heures. On retrouve peu de dossiers avec dosage de tryptase. À la sortie des urgences, moins du tiers de nos patients bénéficient d’une prescription d’un stylo auto-injecteur ; un plan d’action individualisé n’est mentionné dans aucun dossier. En revanche, les patients sont orientés vers un allergologue dans plus de 70 % des cas.
Discussion |
Notre étude montre la fréquence des antécédents d’atopie. Lorsque le patient reste symptomatique à l’arrivée aux urgences, 8 fois sur 10, une prescription d’adrénaline est réalisée. Il reste à améliorer la surveillance hospitalière, minimum de 6heures pour toute forme d’anaphylaxie. Par ailleurs, l’accompagnement du patient à la sortie, avec la prescription de stylos auto-injectable d’adrénaline, associée à un plan d’action est insuffisamment prescrit.
Conclusion |
Une étude portant sur l’impact des nouvelles recommandations dans la prise en charge de l’anaphylaxie serait pertinente.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 58 - N° 3
P. 273-274 - avril 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
La compra de artículos no está disponible en este momento.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?