Recherche de causes mono-géniques dans les maladies allergiques - 09/04/18
Resumen |
Introduction |
De rares cas de maladies allergiques sévères qui se manifestent dans la petite enfance et ne s’atténuent pas avec le temps ont impliqué un défaut mono-génique. Cela inclut par exemple une mutation gain de fonction dans la sous-unité alpha du récepteur à l’IL4 [1 ], une mutation gain de fonction dans le récepteur ADGRE2 [2 ] et plus récemment des mutations hypomorphes de CARD11 [3 ]. Si certains facteurs génétiques favorisant le développement d’allergies sévères sont bien connus, la physiopathologie des manifestations allergiques sévères reste encore mystérieuse chez un grand nombre de patients avec un phénotype allergique particulier.
Méthodes |
Dans ce contexte, nous avons commencé une étude sur la recherche de causes mono-géniques dans les maladies allergiques associées à deux phénotypes distincts. Le premier est caractérisé par de l’allergie sévère survenant très tôt pendant l’enfance sans amélioration avec le temps avec manifestations cutanées (eczéma sévère), pulmonaire (asthme sévère) et digestive (allergie alimentaire). Ce phénotype est associé à une poly-sensibilisation allergénique.
Le deuxième groupe concerne des patients avec hypersensibilités immédiates confirmées par test de provocation, pour lesquelles une sensibilisation IgE-dépendante n’est pas identifiée malgré une exploration exhaustive.
L’ADN extrait à partir du sang des patients et des membres apparentés sera séquencé sur l’exome entier. Les mutations identifiées seront analysées pour leur implication fonctionnelle.
Résultats |
L’étude d’une famille appartenant au premier groupe a permis d’identifier une mutation composite hétérozygote dans le gène codant pour la filaggrine.
Discussion |
L’identification d’anomalies monogéniques associée à certains profils allergiques permettrait une meilleure compréhension des processus moléculaires responsables des manifestations allergiques, d’améliorer le diagnostic et d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.
Conclusion |
Afin d’identifier de nouvelles causes moléculaires responsables de l’allergie sévère, les anomalies portant sur les gènes impliqués dans la barrière cutanée (FLG, CDSN, DSG1 et LEKT1) devront être exclues.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 58 - N° 3
P. 286 - avril 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?