Chez le patient hémiparétique, des déficits neuromusculaires impactent les paramètres spatiotemporels du cycle de marche [1Chen G., Patten C., Kothari D.H., Zajac F.E. Gait differences between individuals with post-stroke hemiparesis and non-disabled controls at matched speeds Gait Posture 2005 ;  22 (1) : 51-56 [cross-ref]

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias] ainsi que la dépense énergétique (DE) [2Slawinski J., Pradon D., Bensmail D., Roche N., Zory R. Energy cost of obstacle crossing in stroke patients Am J Phys Med Rehabil [Internet] 2014 ;  93 (12) : 1-7

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias]. Un moyen simple et indirect de prédire cette DE métabolique (DEMETA) est d’utiliser l’intégrale du signal accélérométrique du centre de masse (DEACC). Chez les sujets sains cette mesure est validée [3Bouten C.V.C., Westerterp K.R., Verduin M., Janssen J.D. A triaxial accelerometer for the assessment of daily physical activity in relation to energy expenditure Eng Med Biol Soc 1993 Proc 15th Annu Int Conf IEEE 1993 ; 985-986 [cross-ref]

Haga clic aquí para ir a la sección de Referencias], mais cette méthode convient-elle à des sujets hémiparétiques ? L’objectif de cette étude est de comparer la DEACC avec la DEMETA mesurée chez des patients hémiparétiques (PH) lors de la marche.

Douze PH ont participé à cette étude. Chaque participant réalise un test de six minutes de marche équipé d’un système de calorimétrie indirecte portable (K4b², Cosmed, Italie) et d’un accéléromètre triaxial (Equivital^®) positionné au niveau lombaire (L3).

La DEMETA mesurée était de 5,0±1,4W·kg⁻¹. La DEACC mesurée était de 14,9±15,1W·kg⁻¹. Aucune corrélation significative n’était observée entre la DEACC et DEMETA (r=0,07 et p=0,1). La méthode de Bland–Altman révélait une différence moyenne de 10,0±8,9 avec une médiane égale à −9,8±LDA.

Les résultats montrent que la DEACC est plus élevée que la DEMETA. Il n’y a donc pas de lien entre la mesure de la DEMETA avec la DEACC chez les PH. Les troubles locomoteurs pourraient perturber la mesure accélérométrique et entraînent à la fois une surestimation de la DE ainsi qu’une très grande variabilité inter-individuelle de sa mesure.

L’utilisation d’accéléromètres pour l’estimation de la DE se confronte à d’importantes limites chez les PH. Il serait nécessaire d’établir une nouvelle équation de prédiction spécifique pour cette population en augmentant l’échantillon.