Les adénopathies médiastinales dans un service de médecine interne. À propos de 37 cas - 06/06/18
![](/templates/common/images/mail.png)
Resumen |
Introduction |
Les adénopathies médiastinales constitue un challenge pour le clinicien vu les difficultés du diagnostic étiologique. Le but du travail est de déterminer le profil clinique et étiologique des adénopathies médiastinales.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 37 patients hospitalisés dans un service de médecine interne sur une période de 2009 à 2017.
Résultats |
Notre étude a inclus 24 femmes et 13 hommes âgés en moyenne de 47 ans (17–80 ans). La présence des adénopathies médiastinales est estimée à 24 % de la totalité des patients hospitalisés pour exploration d’adénopathies. La durée d’évolution moyenne était de 4 mois. Les signes cliniques révélateurs étaient dominés par l’altération de l’état général dans 45 % des cas, la dyspnée dans 24 %, la fièvre dans 21 % et les polyarthralgies dans 18 %. Des adénopathies périphériques associés étaient retrouvés dans 62 % des cas, des lésions cutanées nodulo-érythémateuses dans16 %, un syndrome d’épanchement liquidien dans 8 % et un syndrome cave supérieur dans 5 %. La radiographie de thorax a montré un élargissement médiastinal dans 47 % des cas, un syndrome interstitiel dans 16 %, un épanchement pleural dans 13,5 % et était normale dans 25 %. La tomodensitométrie thoracique confirmait les adénopathies médiastinales chez tous nos patients, associés à des nodules pulmonaires dans 24 %. Le diagnostic histologique était porté sur les biopsies bronchiques dans 24 % des cas, les biopsies des ganglions périphériques dans 24 % des cas, une biopsie des glandes salivaires dans 21,6 %, une biopsie ostéomédullaire dans 10,8 % et une ponction biopsie pleurale dans 8 %. Le recours à une médiastinoscopie était nécessaire dans 5,4 % des cas. Les étiologies retenues des adénopathies médiastinales étaient une sarcoïdose dans 40,5 %, des hémopathies malignes dans 37,8 %, une néoplasie solide dans 13,5 % et une tuberculose dans 2,7 %. Le diagnostic était indéterminé dans 8 % des cas.
Conclusion |
Notre étude illustre les difficultés diagnostiques devant des adénopathies médiastinales. La sarcoïdose et les hémopathies malignes constituent les 2 principales étiologies des adénopathies médiastinales dans notre série. Malgré le faible pourcentage de la tuberculose dans notre étude, celle-ci reste un diagnostic à évoquer vu le contexte épidémiologique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 39 - N° S1
P. A242 - juin 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?