À propos d’une grossesse chez une patiente avec un syndrome de McCune Albright, compliqué d’une acromégalie - 25/08/18
, N. Le Tallec-Esteve, Dr a, P. Thuillier, Dr a, M.T. Le Martelot, Dr b, E. Sonnet, Dr a, V. Kerlan, Pr aResumen |
Introduction |
L’acromégalie est fréquemment associée au syndrome de McCune Albright (MAS). Peu de grossesse ont été rapportées dans ce cadre. Nous rapportons le cas d’une grossesse chez une patiente présentant un MAS et une acromégalie.
Observation |
Le MAS a été diagnostiqué à 6 ans devant des poussées d’hyperoestrogénisation, associées à des dysplasies fibreuses, sans signes cutanés. L’acromégalie a été diagnostiqué à 26 ans, sans adénome hypophysaire visible à l’IRM. Chez cette patiente en oligo-aménorrhée, deux cycles de stimulation ovarienne ont échoué à l’obtention d’une grossesse. Devant l’augmentation de l’IGF-1, un traitement par lanréotide est ajouté. Après 2 mois de lanreotide et induction de l’ovulation, une grossesse est obtenue et le traitement est arrêté. Les IGF-1, mesurées de manière mensuelle à partir de 17 semaines de grossesse (SG), étaient comparables aux IGF-1 préconceptionnelles avant la mise sous lanréotide, avec des déviations standard (DS) variant entre +2,2 et 3,3DS. La grossesse a été compliquée d’un diabète gestationnel à 10SG, insulinotraité. L’enfant est né à 35SG, par césarienne devant une contre-indication à la voie basse due à l’atteinte de la branche ischiopubienne par la dysplasie fibreuse, avec un poids de 3470 grammes (88,10e percentile selon audipog).
Discussion |
En accord avec la littérature, le traitement de l’acromégalie semble indispensable à l’obtention d’une grossesse. Chez notre patiente, l’IGF-1 est restée stable au cours de la grossesse, sans traitement. La grossesse a été compliquée d’un diabète gestationnel et d’une césarienne.
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Vol 79 - N° 4
P. 329 - septembre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
