Réirradiation des rechutes de gliomes de haut grade après un premier radiothérapie et témozolomide - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude |
Il n’existe pas de traitement standard des récidives de gliomes de haut grade. La ré-irradiation est une option mais son intérêt est débattu étant donné son efficacité incertaine et le risque de radionécrose. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats d’une ré-irradiation de récidive de gliome de haut grade.
Matériel et méthode |
Entre octobre 2014 et février 2018, les dossiers de 21 patients consécutifs, réirradiés pour une récidive de gliome de haut grade après un traitement initial par irradiation et témozolomide ont été analysés. Dix-huit patients ont été traités dans un objectif de contrôle local (groupe 1), alors que trois patients ont été traités dans un but symptomatique après échec de bévacizumab (groupe 2). La réirradiation était stéréotaxique (18 patients), tridimensionnelle (deux patients) ou une RCMI (un patient) avec une dose totale médiane de 30Gy [25 à 33] en trois à dix fractions. Le volume tumoral macroscopique (GTV) médian était de 3,12 cm3 [0,05–52,6].
Résultats |
Les patients ré-irradiés du groupe 1 avaient une survie médiane sans progression de 6,9 mois et une survie globale médiane près récidive de 12 mois. Parmi 18 patients du groupe 1, 13 ont eu du bévacizumab, concomitant à la ré-irradiation (un), après radionécrose symptomatique (quatre) ou après progression tumorale (huit). Une radionécrose est survenue dans 15 cas (83 %) du groupe 1 avec une médiane de 3,4 mois [1,7–7,3]. Les quatre patients sous bévacizumab pendant la radiothérapie n’ont pas été atteints de radionécrose. Sur l’ensemble de la population, 19 tumeurs ont récidivé, dans le volume réirradié (sept) ou en dehors (12) (sous forme de rechute localisée ou de méningite). La réirradiation a permis une amélioration des symptômes chez tous les patients du groupe 2 avec une survie médiane sans progression de 3 mois.
Conclusion |
La réirradiation permet un contrôle local tumoral encourageant et une survie globale médiane de 12 mois après récidive malgré des radionécroses fréquentes.
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Vol 22 - N° 6-7
P. 707 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.