Étude des variations anatomique au cours de la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité des cancers du nasopharynx - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude |
Évaluer les variations anatomiques des différents volumes cibles et organes à risque au cours de la radiothérapie conformationelle avec modulation d’intensité (RCMI) des carcinomes nasopharyngés.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude prospective analytique qui s’est intéressée à 22 patients en cours d’une RCMI pour un carcinome nasopharyngé. Pour chaque patient, une deuxième scanographie dosimétrique a été réalisée à la dose de 38Gy et fusionnée à celle de référence. Nous avons délinéé manuellement les différents volumes macroscopiques tumoraux et ganglionnaires (GTVT et N) ainsi que les organes à risque sur les deux scanographies. Une étude comparative des différents volumes a été réalisée entre le début et le milieu du traitement pour déterminer le pourcentage de variation ([Vmi-Vi]/Vi). La comparaison des moyennes a été faite en utilisant le test de rang signé de Wilcoxon pour échantillon indépendants.
Résultats |
Une variation significative du volume a été trouvée avec une diminution moyenne de 55,45 % [4,4–81,4 %] pour le volume tumoral macroscopique ganglionnaire, de 29 % [3,6–59,6 %] pour le volume tumoral macroscopique tumoral, de 29,67 % [2,8–58,91 %] pour les parotides, de 34,64 % [11,57–60 %] pour les glandes sous-mandibulaires et de 18,14 % [0–38,63 %] pour la thyroïde. Une diminution du volume des muscles postérieurs de la nuque de 11,81 % [1,5–41,47 %] a été également constatée conjointement à une diminution du volume total du patient de 15 % [0,3–69,7 %]. La variation n’était pas statistiquement significative pour les autres organes à risque.
Conclusion |
La constatation objective de ces variations anatomiques au cours de la RCMI des carcinomes nasopharyngés nous incite à développer une nouvelle approche thérapeutique d’adaptation du plan dosimétrique en fonction de ces modifications. La replanification en tenant compte de ces variations pourrait non seulement permettre de diminuer les doses dans les organes à risque mais constitue également une piste pour faire l’escalade ou la désescalade de dose au niveau tumorale en fonction de la réponse en cours de traitement.
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Vol 22 - N° 6-7
P. 710 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.