Toxicité et résultats thérapeutiques de l’arcthérapie volumétrique modulée pour le cancer bronchopulmonaire : expérience brestoise - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude |
Évaluer la toxicité aiguë et tardive pulmonaire et œsophagienne ainsi que l’efficacité de l’arcthérapie volumétrique modulée (VMAT) chez des patients traités pour un cancer bronchopulmonaire.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique portant sur les patients pris en charge pour un cancer bronchopulmonaire par arcthérapie volumétrique modulée, avec ou sans chimiothérapie, entre 11/2015 et 01/2018 au centre hospitalier régional universitaire de Brest. La toxicité aiguë et tardive pulmonaire et œsophagienne at été recueillie selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events v.4. Le volume cible prévisionnel (PTV), les doses moyenne et maximale, les V5Gy, V10Gy, V13Gy, V20Gy, V30Gy aux poumons et les V5Gy, V10Gy, V20Gy, V30Gy, V40Gy, V50Gy, V60Gy, L40, et doses moyenne et maximale dans l’œsophage ainsi que le V40Gy et la dose moyenne dans le cœur ont été recueillis (V×Gy : volume recevant×Gy). Les lésions scanographiques apparues ont été relevées.
Résultats |
Quatre-vingt-dix patients ont été inclus avec un âge médian de 65 ans. Vingt-six patients ont reçu une chimioradiothérapie concomitante 26 une chimiothérapie puis une radiothérapie séquentielle, 22 une chimiothérapie d’induction suivie d’une chimioradiothérapie concomitante et 16 une radiothérapie exclusive. Le suivi médian était de 15,6 mois, la dose médiane de 66Gy. Les taux de toxicité de grade 2 ou plus pulmonaire aiguë, œsophagienne aiguë, pulmonaire tardive et œsophagienne tardive étaient respectivement de 35,5 %, 35,5 %, 30 % et 10 %. Les patients pris en charge par chimiothérapie d’induction suivie d’une chimioradiothérapie concomitante souffraient significativement plus de complications pulmonaires aiguës (p=0,01) sans retentissement pulmonaire tardif. Les patients traités par irradiation séquentielle souffraient statistiquement plus de complications œsophagiennes aiguës (p=0,02) et tardives (p=0,04) que les autres groupes. Aucun paramètre dosimétrique ou scanographique n’était prédictif de toxicité aiguë ou tardive. À un an, la probabilité de contrôle local était de 80,4 % et celle survie sans progression de 59,1 %, sans différence significative entre les groupes.
Conclusion |
La toxicité pulmonaires et œsophagienne après l’arcthérapie volumétrique modulée est acceptable et cette technique peut être recommandée dans le traitement du cancer bronchopulmonaire.
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Vol 22 - N° 6-7
P. 712 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.