Faut-il délinéer le plexus brachial dans les cancers du sein ? Analyse dosimétrique du plexus brachial chez les patients pris en charge par radiothérapie adjuvante pour un cancer du sein - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude |
Évaluer les doses reçues par le plexus brachial au cours de l’irradiation locorégionale tridimensionnelle pour un cancer du sein et rechercher les facteurs pouvant contribuer à leur variation.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective sur 42 patients traités par irradiation locorégionale tridimensionnelle pour un cancer du sein, par une technique conformationnelle tridimensionnelle mono-isocentrique. La délinéation du plexus brachial a été effectuée selon les recommandations du Radiation Therapy Oncology Group (RTOG).
Résultats |
L’âge médian était de 46,5 ans [19–78 ans]. Treize patientes (31 %) ont eu une chirurgie conservatrice et 29 (69 %) une chirurgie radicale. La dose d’irradiation locorégionale tridimensionnelle était de 50Gy en 25 séances avec un boost de 16Gy en huit fractions en cas de chirurgie conservatrice. Une patiente a reçu un boost de 16Gy dans le volume sus-claviculaire. La dose maximale (Dmax) moyenne dans le plexus brachial était de 47,35Gy [40–55,08Gy]. La dose moyenne (Dmoy) moyenne était de 11,53Gy [3,24–21,93Gy]. Le V40 (volume recevant 40Gy) médian était de 17,33 % [0,26–34,67 %]. Il n’y avait pas de corrélation statistiquement significative entre la Dmax dans le plexus brachial et le poids, la taille des patients, l’indice de masse corporelle, le type de chirurgie, le nombre de ganglions lors du curage, le volume sus-claviculaire délinéé et les doses maximale et moyenne sus-claviculaires. La dose moyenne était corrélée avec la taille des patients et à l’indice de masse corporelle (p=0,006 et 0,008 respectivement). Le V40 du plexus brachial était corrélée avec la taille (p=0,043).
Conclusion |
Les doses dans le plexus brachial au cours de l’irradiation locorégionale tridimensionnelle des cancers du sein respectent largement les doses de tolérance recommandées. Du fait de la rareté des plexites radiques, la difficulté de sa délinéation et son caractère chronophage, ne serait-il pas plus judicieux de consacrer plus d’effort à la délinéation des vaisseaux cardiaques, en dehors des cas particuliers (hypersensibilité aux radiations ionisantes, hypofractionnement ou dose totale élevée ?).
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Vol 22 - N° 6-7
P. 713 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.