Chimioradiothérapie préopératoire délivrée par tomothérapie hélicoïdale et boost simultané intégré avec guidage par l’image quotidien pour les patients atteints d’un cancer du rectum localement évolué : étude monocentrique - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude Nous présentons l’analyse rétrospective d’une cohorte de patients atteints d’un cancer du rectum localement évolué pris en charge par chimioradiothérapie délivrée avec la tomothérapie hélicoïdale, par une technique de simultaneous integrated boost (SIB) et un contrôle quotidien de la position du patient, suivie par une chirurgie.
Matériel et méthode |
Quatre-vingt-six patients ont reçu 45Gy (1,8Gy par fraction) au niveau du rectum, du mésorectum et des ganglions de drainage pelviens (présacrés, iliaques internes et obturateurs jusqu’à L5-S1), délivrés avec un SIB jusqu’à la dose totale de 50Gy (2Gy par fraction) dans le volume tumoral macroscopique (GTV) rectal et ganglionnaire, et avec une chimiothérapie concomitante (capécitabine, 825mg/m2, deux fois par jour). La marge entre les volumes cibles anatomoclinique et prévisionnel (CTV-PTV) a été de 5mm pour les deux volumes. Tous les patients ont été opérés après la chimioradiothérapie (résection R0 : 84/86 patients). Quarante-cinq patients ont reçu une chimiothérapie adjuvante. Le degré de régression tumorale (TRG) a été évalué avec le score de Mandard.
Résultats |
Le temps de suivi médian était de 54 mois (extrêmes : 4–91 mois). Trois et six patients ont souffert, respectivement, d’une toxicité de grade 3 ou plus aiguë ou tardive. Vingt et un pour cent et 30 % des patients étaient, respectivement, en situation de réponse pathologique complète (TRG=1) ou quasi complète. Les taux de contrôle local, de survie globale, et de survie sans rechute à 5 ans étaient, respectivement, de 78 %, 84 % et 66 %. Les patients avec un TRG 1–2 avaient des meilleurs taux de contrôle local (94 % contre 78 %, p=0,01) et de survie globale (94 % contre 33 %, p<0,001).
Conclusion |
Un SIB délivré avec une tomothérapie et un contrôle quotidien de la position du patient est bien toléré et efficace. Un TRG 1–2 après la chimioradiothérapie est un facteur pronostique de contrôle local et de survie globale.
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Vol 22 - N° 6-7
P. 717-718 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.