Radiothérapie externe postopératoire pour les cancers de l’endomètre : 3D contre RCMI - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude |
L’irradiation pelvienne adjuvante améliore le taux de contrôle locorégional des cancers de l’endomètre de stade I à risque intermédiaire-haut de stade III. La radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) tend à remplacer la technique conformationnelle tridimensionnelle utilisée dans les études de référence. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de la radiothérapie pelvienne conformationnelle adjuvante, avec ou sans modulation d’intensité, chez des patientes traitées pour un cancer de l’endomètre.
Matériel et méthode |
Toutes les patientes traitées pour un cancer de l’endomètre par irradiation adjuvante pelvienne entre 2008 et 2015 dans notre service ont été incluses. L’impact de la technique sur le contrôle local, la survie sans progression, la survie globale et la tolérance a été évalué.
Résultats |
Parmi les 83 patientes incluses, 47 ont été traitées sans modulation d’intensité et 36 avec, sans différence significative dans les caractéristiques entre les deux groupes. La dose médiane délivrée était de 45Gy (extrêmes : 41,4–55Gy). Vingt-quatre patientes (29 %) ont reçu ensuite une curiethérapie vaginale de bas débit de dose avec une dose médiane de 15Gy (extrêmes : 10–20Gy). Le suivi médian était de 50 mois. À 5 ans, le taux de contrôle locorégional était de 94,5 % et celui de survie sans progression de 68 %. Il n’y avait pas de différence significative entre la radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle et la RCMI en termes de survie avec un taux de survie globale respectivement à 5 ans de 75 % et 78 %. En analyse multifactorielle, un âge>68 ans, un stade supérieur à T1 et un grade 3 étaient indépendamment associés à une survie sans progression et une survie globale raccourcies. Sept patientes (8,4 %) ont souffert d’une toxicité gastro-intestinale de grade 3–4 : cinq patientes (10,6 %) après radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle et deux (5,4 %) après RCMI. Un cas (1,2 %) de toxicité de grade 3 tardive a été observé.
Conclusion |
La RCMI semble une technique sûre pour le traitement du cancer de l’endomètre, sans différence en terme d’efficacité et une tendance à une diminution des effets indésirables digestifs. Des études prospectives à long terme sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
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Vol 22 - N° 6-7
P. 719 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.