Radiothérapie avec modulation d’intensité volumétrique des cancers du canal anal : efficace mais toxique - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude |
Évaluation d’une série rétrospective de patients traités consécutivement avec modulation d’intensité volumétrique (VMAT) pour un carcinome épidermoïde du canal anal.
Matériel et méthode |
Entre 2012 et 2017, 47 patients ont été consécutivement traités pour un carcinome épidermoïde du canal anal localement évolué. L’âge moyen était de 64,5 ans, pour 29 femmes (61,7 %) et 18 hommes (38,3 %). Il y avait un cancer de stade I (2,1 %), 16 de stade II (34 %), 12 de stade IIIa (25,5 %) et 18 de stade IIIb (38,3 %). La dose prescrite dans la tumeur initiale et le pelvis incluant les aires inguinales était de 46Gy en 23 fractions chez huit patients, 50Gy en 25 fractions chez une patiente et 45Gy en 28 fractions chez 38 patients. Un complément d’irradiation dans le niveau tumoral et les adénopathies atteintes a été prescrit sans intervalle libre à hauteur de 20Gy en dix fractions chez neuf patients, de 16Gy en huit fractions chez 36 patients et de 15Gy en huit fractions chez un. Une chimiothérapie concomitante par 5-fluoro-uracile et mitomycine C a été administrée à 76,6 % des patients, un patient (2,1 %) ayant reçu l’association de 5-fluoro-uracile et de cisplatine, un autre l’association de 5-fluoro-uracile et de carboplatine. La toxicité précoce et tardive a été cotée selon les Common Terminology Criteria for Adverse Events version 3.0 et l’analyse des taux de survie calculée selon la méthode Kaplan–Meier.
Résultats |
Le suivi médian était de 39,7 mois (3,1–73,9). Les probabilités de survie globale, sans progression et sans colostomie à 2 et 4 ans étaient respectivement de 88,2 % [85,8–98,8] et 76,4 % [58,1–-88,3], 87,2 % [73,1–94,4] et 80,9 % [62–91,7], 78,6 % [63,7–88,4] et 70,1 % [52,8–83,1]. La toxicité précoce de grade 3 ou plus était dermatologique (29,8 %), urologique (2,1 %), digestive (23,4 %, dont une de grade 5) et hématologique (12,8 %, dont quatre neutropénies fébriles, soit 10,6 %). La toxicité tardive était digestive (de grade 3, une sur 30 et grade 2, une sur 30) et sphinctériennes (de grade 4, deux sur 30 [colostomies] et grade 2, deux sur 30).
Conclusion |
La prise en charge du cancer du carcinome épidermoïde du canal anal par l’arcthérapie volumétrique modulée permet un taux de contrôle tumoral comparable aux études publiées. La prévention et la prise en charge de la toxicité est essentielle.
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Vol 22 - N° 6-7
P. 719 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.