Analyse comparative de la survie et la toxicité tardive de la chimioradiothérapie suivie d’une curiethérapie utérovaginale avec ou sans chirurgie de clôture du cancer du col utérin localement évolué : à propos d’une cohorte de 108 cas - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude Comparaison de deux bras de traitements en termes de survie et de toxicité tardive incluant ou non une chirurgie de clôture après une chimioradiothérapie suivie de curiethérapie utérovaginale de haut débit de dose.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une analyse comparative entre deux bras de traitements, le bras A incluant 53 patientes atteintes de cancer du col utérin prises en charge par chimioradiothérapie suivie de curiethérapie suivie et un bras B incluant 55 patientes prises en charges par chimioradiothérapie suivie de curiethérapie avec une chirurgie de clôture entre avril 2014 et décembre 2017 dans le service de radiothérapie du centre de lutte contre le cancer d’Oran.
Résultats |
L’âge médian dans les bras A et B était respectivement de 57 et 52 ans. Les tumeurs ont été classées pour le bras A de stade IB2 dans 2 % des cas de stade IIB dans 92,5 % et de stade III dans 5,5 %, dans le bras B de stade IIA dans 11 % des cas, de stade IIB dans 87,3 % et de stade III dans 2 %. La taille tumorale moyenne est de 49,5mm dans le bras B et de 46,2mm dans le bras A. L’atteinte ganglionnaire a été retrouvée dans 55 % des cas pour le bras A et de 42 % des cas pour le bras B. Le type histologique épidermoïde représentait la forme dominante dans les bras de traitement A et B avec respectivement 90,6 % et 92,7 % des cas. Toutes les patientes ont reçu une radiothérapie externe suivie de curiethérapie de haut débit de dose tridimensionnelle associé ou non a la chirurgie de clôture. À l’évaluation, il a été retrouvé 73,6 % de réponses complètes pour le bras A et de 85,5 % pour le bras B. Un suivi médian de 24 mois nous a permis de trouver dans le bras B des taux de survie globale et de survie sans évènement à 3 ans respectivement de 98,1 % et 85,2 %, alors qu’ils étaient de79,9 % et 69,1 % dans le bras A avec un p significatif respectivement de 0,016 et 0,024. La toxicité digestive tardive de grade 3 était de 2 % pour les deux bras de traitement mais pour la toxicité urinaire de grade 3 était de 12,7 % dans le bras B et de 7,5 % dans le bras A.
Conclusion |
L’analyse comparative entre les deux bras de traitement montre un intérêt de la chirurgie de clôture avec une morbidité urinaire de grade 3 relativement élevée.
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Vol 22 - N° 6-7
P. 724 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.