Radiothérapie stéréotaxique vertébrale par CyberKnife® : résultats du Centre hospitalier universitaire vaudois - 19/09/18
Resumen |
Objectif de l’étude |
Étudier l’efficacité et la tolérance de la radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée vertébrale dans une cohorte monocentrique.
Matériel et méthode |
Nous avons réalisé une analyse rétrospective des dossiers des patients traités pour des métastases vertébrales par irradiation stéréotaxique hypofractionnée par CyberKnife® dans notre institution. Le volume tumoral macroscopique (GTV) a été délinéé sur les séquences T1 et T2 de l’IRM dédiée. Les volumes cibles anatomocliniques (CTV) ont été délinéés selon les recommandations internationales du Radiation Therapy Oncology Group (RTOG). Une marge de 1mm était ajoutée au volume cible anatomoclinique pour créer le volume cible prévisionnel (PTV), ainsi qu’au volume tumoral macroscopique (GTV) pour créer le volume cible prévisionnel avec complément de dose (PTV boost). Le repositionnement en temps réel était assuré par le système XSight Spine du CyberKnife®. La stabilité vertébrale initiale était évaluée par le Spine Instability Neoplastic Score (SINS). Les taux de contrôle local et de survie globale ont été estimés par la méthode de Kaplan–Meier.
Résultats |
Entre octobre 2014 et mars 2018, 70 patients consécutifs avec 106 lésions vertébrales ont été inclus. L’âge médian était de 62 ans (20–87). Les cancers primitifs étaient pulmonaires (34 %), mammaires (27 %) et autres (39 %). Le SINS médian était de 5 (0–13). 18 patients (26 %) avec des lésions instables ont été en situation de stabilité avant (n=13) ou après la radiothérapie stéréotaxique hypofractionnéee (n=5) par cimentoplastie ou chirurgie. Les doses médianes prescrites aux PTV et PTV boost étaient respectivement de 30 et 35Gy en 5 fractions, à l’isodose 80 % ; un complément de dose a été délivré à 85 lésions (80,2 %). Avec un suivi médian de 12,4 mois (extrêmes : 1–43 mois), le taux de survie globale à 12 mois était de 79,9 %. Le taux de contrôle local était de 95,3 %, avec cinq rechutes locales. Aucune toxicité aiguë n’a été rapportée. Quatre fractures vertébrales (3,8 %) sans récidive ont été observées après en médiane 5 mois (extrêmes : 2–36 mois). Il n’y eut aucun cas de myélopathie radio-induite.
Conclusion |
La radiothérapie stéréotaxique vertébrale est bien tolérée et permet un taux de contrôle local très satisfaisant à un an.
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Vol 22 - N° 6-7
P. 727 - octobre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.