Les métastases asymptomatiques de mélanome ont meilleur pronostic que les métastases symptomatiques. Étude rétrospective de 263 patients - 15/01/19
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Resumen |
Introduction |
Les recommandations de prise en charge des mélanomes stades I–III préconisent une surveillance après résection complète de la tumeur primitive, dont les modalités sont adaptées au stade de la tumeur. Ces recommandations ne font pas l’objet d’un consensus strict, du fait de l’absence de preuves de l’amélioration de la survie par le dépistage systématique de métastases infracliniques. Dans le contexte de traitements améliorant significativement la survie des patients, déterminer la pertinence d’une surveillance rapprochée systématique revêt tout son intérêt.
Pour répondre à cette question, nous avons cherché à évaluer si le pronostic du mélanome avancé et/ou métastatique différait selon le mode de découverte des métastases : symptomatique conduisant à un bilan diagnostic, versus asymptomatique découverte par un bilan systématique.
Matériel et méthodes |
Il s’agit une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique sur une cohorte de 263 patients ayant reçu un traitement systémique pour mélanome, identifiés par RCP régionale entre décembre 2013 et décembre 2017. Les patients étaient séparés en 2 groupes selon le mode de découverte des métastases : symptomatiques versus infracliniques.
Les données de survie étaient estimées par la méthode de Kaplan–Meier. L’analyse univariée était réalisée à l’aide du test du Log rank. Un modèle multivarié est en cours d’analyse pour l’ajustement sur les facteurs confondants.
Résultats |
Un total de 263 patients a été évalué. Les sites métastatiques au moment du diagnostic étaient ganglionnaires (58,6 %), hépatiques (26,6 %), pulmonaires (45,6 %), encéphalique (20,5 %), sous-cutané (38,4 %). Cent trente-quatre (49 %) étaient asymptomatiques et 129 (51 %) étaient symptomatiques. Les symptômes les plus fréquents étaient : masse palpable (50 %), douleurs (29,1 %), symptômes neurologiques (20 %).
La survie globale était significativement meilleure chez les patients asymptomatiques (p=0,0344). Le taux de survie globale à 1 an était de 53,6 % (IC95 % [43,8 ; 62,4]) chez les patients symptomatiques contre 69,1 % (IC95 % [59,8 ; 76,6]) chez les patients asymptomatiques (Annexe A).
Discussion |
Notre étude permet d’étoffer les preuves de l’efficience du suivi avec une des plus grandes cohortes de la littérature. L’analyse multivariée reste indispensable pour prendre en compte les facteurs confondants, comme les sites métastatiques et le stade de la maladie. Il resterait nécessaire de mener des études prospectives évaluant l’efficacité du suivi et la survie globale selon les différentes modalités de suivi utilisées.
Conclusion |
Notre étude, montre que la survie globale des patients dont le mélanome avancé a été diagnostiqué à un stade asymptomatique est meilleure que celle des patients présentant des métastases d’emblée symptomatiques et suggère l’intérêt du dépistage précoce par une surveillance active rapprochée systématique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Mélanome, Surveillance, Survie globale
Esquema
☆ | Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder.2018.09.521. |
Vol 145 - N° 12S
P. S320-S321 - décembre 2018 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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