Place de l’imagerie dans les myélopathies non tumorales - 29/03/19
Resumen |
Objectifs |
Préciser l’intérêt de l’IRM dans le diagnostic des myélopathies non tumorales.
Décrire la sémiologie IRM et illustrer les principales formes des myélopathies non tumorales.
La pathologie tumorale ainsi que les MAV intra-médullaires ont été exclues de ce travail.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective de 61 cas de myélopathies non tumorales étalées sur une période de 3 ans (2015–2017) et menée au service de radiologie du CHU Mohammed V d’Oujda.
Tous les patients ont été explorés par une IRM vertèbro-médullaire sur un appareil 1,5 Tesla en séquences sagittales en T1, T2 ; en séquences axiales en T2, séquences axiales et sagittales en T1 après injection de Gadolinium.
L’injection de Gadolinium est systématique en cas de découverte d’une lésion ou en cas de suspicion d’une lésion infectieuse ou inflammatoire.
T2 STIR si suspicion d’une lésion inflammatoire et permet d’augmenter le contraste entre la moelle normale et les lésions intra-médullaires.
Une IRM encéphalique en complément a été réalisée chez 39 patients.
Résultats |
L’Age moyen est de 46 ans (30–72 ans).
Les différentes pathologies étaient reparties comme suit : myélopathie inflammatoire (Neuro-Behçet, SEP) : n=15 ; origine dégénérative : n=22 ; myélopathie post radique : n=02 ; origine infectieuse : n=04 ; origine traumatique : n=12 ; myélopathie vasculaires (dans le cadre de maladie de système et MAV) : n=06.
Les lésions siégeaient à l’étage cervical : n=24 cas ; à l’étage dorsal : n=20 cas ; à l’étage lombaire : n=8 cas ; étendues en cervico-dorsal : n=05 ; en dorsolombaire : n=04.
Conclusion |
Les myélopathies sont définies comme une atteinte de la moelle épinière de pathogénie hétérogène caractérisée cliniquement par des signes de dysfonctionnement neurologique.
Les myélopathies non tumorales sont d’étiologies variées et nécessitent une enquête étiologique rigoureuse.
L’IRM est un outil de grande valeur puisqu’elle permet d’éliminer une étiologie compressive, de faire le diagnostic positif et de guider la démarche étiologique.
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Vol 46 - N° 2
P. 94 - mars 2019 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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