Allergie immédiate à la carboxymethylcellulose et à l’alcool benzylique, à propos d’un cas - 04/04/19
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Resumen |
Introduction |
L’hypersensibilité allergique aux corticostéroïdes est rare [1 ]. L’imputabilité d’un excipient doit être évoquée. Nous rapportons un cas d’anaphylaxie de grade 1 au carboxymethylcellulose (CMC) et à l’alcool benzylique.
Méthodes |
Une femme de 53 ans a été adressée pour une urticaire généralisée, apparue 15min après une infiltration de bêtaméthasone (DIPROSTENE®). Dans ses antécédents : un œdème palpébral immédiat après la première application de CELLUVISC®, précédée quelques années auparavant d’érythèmes prurigineux à l’application de chlorhexidine (BISEPTINE®), une réaction de contact aux adhésifs, mais aussi d’un problème de cicatrisation persistante suite à une chirurgie orthopédique ayant nécessité une greffe de peau. Des prick-tests, et lorsque cela était possible : des intradermo-réactions (IDR) et patch-tests, aux traitements incriminés ont été réalisés : Diprostène, Celluvisc et Biseptine. Leur principaux constituants ont également été testés : Betamethasone, alcool benzylique, édétate sodium, polysorbate 80, carmellose, chlorhexidine, chlore de benzalkonium. Une batterie standard ICDRG pour exploration de l’eczéma de contact a été proposée.
Résultats |
(1) Betamethasone 0,04 et 0,4mg/ml : prick et IDR négatifs. (2) CELLUVISC® : prick négatif, IDR positive 6/26mm. (3) Alcool benzylique : prick négatif et patch-tests positif+++ à 48h. (4) Chlorhexidine : prick et patch-tests négatifs. (5) Patch-tests à la batterie standard européenne : positif pour le baume du Pérou+++ à 48h et le mélange de parfums groupe II+++, la colophane+.
Conclusion |
Nous rapportons un cas d’anaphylaxie au DIPROSTENE® lié à deux excipients : le CMC et l’alcool benzylique. Des composants souvent rencontrés dans nos produits industriels quotidiens, mais également dans nos médicaments. L’exposition au CMC par voie parentérale et conjonctivale est réactogène chez cette patiente. Quid de la tolérance à l’ingestion de CMC présent dans nos aliments en tant qu’additif ? Nous avons proposé un test de provocation orale au CMC à la patiente.
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Vol 59 - N° 3
P. 253-254 - avril 2019 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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