Le microbiote intestinal d’un nourrisson souffrant d’APLV influence la réponse clinique et oriente le système immunitaire vers un terrain atopique dans un modèle murin - 04/04/19
Resumen |
Introduction |
L’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) est l’allergie la plus fréquente dans la petite enfance. Ici, nous rapportons les effets du transfert de microbiote fécal (TMF) d’un nourrisson contrôle sain (CS) et d’un nourrisson atteints d’APLV dans un modèle murin d’allergie.
Méthodes |
Des nourrissons (6 CS, 5 APLV ; 5 à 16 mois) ont été recrutés respectivement en ville et au Great Ormond Street Hospital (Londres, Royaume-Uni) (Comité d’éthique réf. 14/LO/0364). Le microbiote fécal a été analysé par FISH. Des souris axéniques âgées de trois semaines ont été gavées avec une selle soit d’un nourrisson CS (TMF-CS) soit d’un nourrisson APLV (TMF-APLV). Douze jours après, les souris ont été soit sensibilisées une fois par semaine pendant 5 semaines avec des protéines du lactosérum et la toxine cholérique (S), soit ont reçu uniquement la toxine cholérique (NS). Après un test de provocation orale avec de la β-lactoglobuline (BLG), les réponses allergiques et la sensibilisation ont été mesurées (scores cliniques, mMCP1, immunoglobulines totales et spécifiques de l’allergène : IgE IgG1, IgG2a).
Résultats |
La caractérisation des selles de nourrissons sains et allergiques appariés sur l’âge, le sexe et le mode d’accouchement, nous a permis de sélectionner un échantillon représentatif de chaque groupe, avec dans les selles de nourrissons APLV, un moindre niveau de Bifidobacterium spp. et un niveau plus élevé du groupe Eubacterium rectale/Clostridium coccoides. Chez les souris gnotobiotiques, la réponse clinique allergique a été augmentée dans le groupe TMF-APLV-S par rapport au groupe TMF-CS-S (p<0,05) ; aucune différence significative n’a été observée concernant les niveaux de mMCP1, ni les marqueurs de sensibilisation spécifiques de l’allergène (BLG-IgE, rapport BLG-IgG1/BLG-IgG2a) entre les groupes. Les souris TMF-APLV, S ou NS, ont présenté des taux d’IgE totales significativement plus élevés et un rapport IgG1 total/IgG2a total significativement augmenté par rapport aux souris TMF-CS.
Conclusion |
Le microbiote intestinal associé à l’APLV influence la réponse clinique et oriente le système immunitaire vers un terrain atopique dont le mécanisme suggéré est non IgE médié.
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Vol 59 - N° 3
P. 301 - avril 2019 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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