La résilience chez les patientes atteintes de maladies auto-immunes - 02/05/19
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Highlights |
• | La résilience, chez les patients atteints de maladies auto-immunes, est un processus continu influencé par l’âge et le statut socioéconomique (SES). |
• | Des scores de résilience moins élevés ont été observés chez les jeunes patients (<48 ans) atteints de LES, PR et SSc et dont le niveau socioéconomique est bas. |
• | Les patients plus âgés (>50 ans) affichaient des scores de résilience plus élevés quelque soit leur SES. |
• | Il n’a été retrouvé aucune corrélation entre l’activité de la maladie et la résilience. |
• | Un comportement particulier a été relevé dans le groupe SSc, au sein duquel les patients de SES supérieur et pratiquant une activité physique régulière affichaient des scores de résilience plus élevés. |
Résumé |
Objectif |
Évaluer le lien entre résilience et évolution clinique chez des patientes atteintes de maladies auto-immunes.
Méthodes |
Les données de 188 femmes atteintes de maladies auto-immunes, incluant la polyarthrite rhumatoïde (n=51), le lupus érythémateux systémique (n=70), la sclérodermie systémique (n=35) et le syndrome de Sjögren (n=32), ont été collectées lors de groupes de discussion, d’entretiens individuels et de l’examen des dossiers médicaux. Les variables démographiques, cliniques et biologiques ont été analysées incluant l’activité de la maladie perçue par le patient. Pour mesurer la résilience, nous avons eu recours à la brève échelle de résilience. La régression linéaire multiple et bivariée et les arbres de classification et de régression ont été utilisés pour l’analyse des données.
Résultats |
La résilience était influencée par l’âge, la durée de la maladie et le statut socioéconomique. Des scores de résilience plus faibles ont été observés chez les jeunes patients (<48 ans) atteints de lupus érythémateux systémique, de polyarthrite rhumatoïde et de sclérodermie systémique tandis que les patients plus âgés (>50 ans) affichaient un score de résilience plus élevé, quel que soit leur niveau socioéconomique. Il n’a pas été retrouvé de lien entre l’activité de la maladie et la résilience. Dans la sclérodermie systémique, les patients de catégorie socioéconomique supérieure et pratiquant une activité physique régulière ont obtenu des scores de résilience plus élevés.
Conclusion |
La résilience, chez les patients atteints de maladies auto-immunes, est une capacité qui résulte d’un processus évolutif et varie en fonction de l’âge et du statut socio-économique. D’autres recherches devront être menées afin de comprendre de quelle façon ces variables, tout comme l’activité physique, interviennent dans le mécanisme de résilience.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Résilience, Polyarthrite rhumatoïde, Lupus érythémateux systémique, Sclérodermie systémique, Syndrome de Sjögren
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le doi ci-dessus. |
Vol 86 - N° 3
P. 294-300 - mai 2019 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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