Analyse du devenir des produits sanguins labiles transfusés dans un service d’Hématologie adulte : étude sur une année au CHU de Lille - 16/07/19
This article has been published in an issue click here to access
Resumen |
Contexte |
Peu de données décrivent la population des receveurs ou le devenir des PSL en Onco-hématologie. Pourtant, la transfusion de produits sanguins labiles (PSL), indispensable pour pallier les cytopénies induites par l’hémopathie ou les traitements myélotoxiques, demeure un des piliers de la prise en charge thérapeutique des hémopathies malignes.
Objectifs |
Le premier objectif de notre étude était de dégager les caractéristiques épidémiologiques des receveurs transfusés en Onco-hématologie adulte. Le second était d’analyser et quantifier l’utilisation des PSL dans la prise en charge des hémopathies malignes.
Résultats |
En 2017, 572 patients ont reçu au moins une transfusion de PSL dans le service d’Hématologie du CHU de Lille. L’âge des receveurs s’étendait de 18 à 97 ans, avec un âge moyen de 60 ans et 9 mois. Au total, 9 318 PSL représentés par 4 813 concentrés érythrocytaires, 4 470 concentrés plaquettaires, 22 plasmas et 13 concentrés de granulocytes ont été transfusés correspondant à un peu plus de 20 % des PSL transfusés sur l’ensemble du CHU de Lille. Environ 45 % des PSL étaient transfusés à des receveurs pris en charge pour une leucémie aiguë. À l’inverse, la prise en charge des hémopathies chroniques ne nécessitait pas de support transfusionnel important. Environ 35 % des PSL étaient transfusés à des receveurs en cours de procédure d’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
Conclusion |
Cette analyse nous a permis de mieux connaître la population des receveurs transfusés dans le service, étape préalable indispensable à une meilleure définition de cibles prioritaires pour l’analyse des pratiques et à une meilleure prévision de ses besoins pour l’EFS.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?