Alloimmunisation post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques et syndrome du lymphocyte passager - 16/07/19
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Resumen |
L’incompatibilité ABO n’est pas une contre-indication à la greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques (CSH). Les traitements appliqués au greffon - désérythrocytation dans les incompatibilités ABO majeures ou déplasmatisation dans les incompatibilités ABO mineures - permettent de réduire le risque d’hémolyse et de mauvaise reconstitution érythrocytaire (érythroblastopénie). Les anticorps dirigés contre des antigènes non-ABO (ex. anti-RH ou anti-JK) sont aussi impliqués dans les hémolyses post-allogreffe immédiates ou retardées. Ils peuvent être présents avant la greffe chez le donneur ou le receveur du fait d’antécédents transfusionnels ou obstétricaux, mais peuvent aussi apparaître après la greffe, à la suite de transfusions de concentrés plaquettaires. Il existe un autre mécanisme pouvant expliquer l’apparition d’anticorps en post-allogreffe. Il s’agit du syndrome du lymphocyte passager (PLS) initialement décrit dans les incompatibilités ABO mineures. Les lymphocytes B du donneur contenus dans le greffon sont transférés chez le receveur et produisent des anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires du receveur. De nombreux cas de PLS post-greffe d’organes (foie, rein, poumon) ou de CSH ont été décrits dans la littérature. Nous présentons un cas de PLS post-greffe de CSH dont la particularité est une immunisation tardive (anti-E+anti-c) détectée 8 mois après la greffe alors que le délai d’apparition moyen des anticorps dans le PLS est de 1 à 3 semaines après la greffe.
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