Utilisation d’une hématie de phénotype rare D-C-G+ (RH : ?1,?2,12) dans la stratégie de recherche d’une immunisation anti-G (RH12) chez la femme enceinte - 16/07/19
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Resumen |
L’antigène G (RH12) est exprimé aussi bien par la protéine RhD que les protéines RhCe ou RhCE. Une immunisation anti-G se présente ainsi comme une image d’anti-D+C (anti-RH1+RH2). Les femmes enceintes présentant une immunisation anti-G ou anti-G+C peuvent être ainsi faussement étiquetées comme ayant une immunisation anti-D+C. Elles ne bénéficient alors pas, à tort, du traitement par immunoprophylaxie anti-D et leurs grossesses peuvent être inutilement lourdement surveillées, les anti-G et anti-C n’étant en général pas responsables d’atteinte hémolytique anténatale. La preuve de la présence d’anti-G et d’absence d’anti-D se fait par fixations-élutions (FE) successives, afin d’isoler les anticorps anti-D, -C et -G. Cette méthode est chronophage et lourde à mettre en œuvre. L’allèle rare RHD*01N.07 n’exprime aucun épitope de la protéine RhD, tout en conservant l’expression de l’antigène G. Lorsqu’il est associé à un allèle RH*cE, il définit l’haplotype r”G. Les sujets porteurs de cet haplotype à l’état homozygote ou associé à un haplotype dcE ou dce sont donc de phénotype D-C-G+ (RH :-1,-2,12). Les sérums de patientes pour lesquelles l’exploration d’une image d’anti-D+C avait été réalisée par FE successives ont été testés sur une hématie D-C-G+ traitée par papaïne. Par cette méthode, nous mettons effectivement en évidence la présence de l’anti-G dans 12 échantillons/12 connus positifs et son absence dans 2 cas/2 connus négatifs. La recherche d’un anticorps anti-G peut ainsi être réalisée facilement et rapidement sur des hématies de phénotype rare D-C-G+. En cas de négativité, il n’est pas nécessaire de recourir aux méthodes par FE pour conclure à une immunisation anti-D.
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