Compétence vectorielle et Arboviroses - 16/07/19
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Resumen |
Chaque année, 25 % des mortalités dans le monde sont liées aux maladies infectieuses et 23 % d’entre elles sont en lien direct avec les maladies à transmission vectorielle. La dengue, le chikungunya, la fièvre jaune, le Zika, l’encéphalite japonaise… sont des maladies liées à des arbovirus transmis par des moustiques. Au cours des deux dernières décennies, les arbovirus ont conquis de nouveaux pays et continents, comme le montrent les pandémies récentes de chikungunya et de zika. Tous ces arbovirus circulent originellement au sein d’un cycle selvatique entre des populations d’animaux sauvages et des moustiques zoophiles. L’homme se contamine accidentellement lors de ses intrusions répétées en zones forestières. Les premiers cas humains sont alors détectés quand l’homme contaminé se retrouve dans un environnement où des moustiques anthropophiles assurent l’infection d’une population humaine immunologiquement naïve. C’est ainsi que les épidémies surviennent principalement dans les villes où les moustiques anthropophiles Aedes aegypti et Aedes albopictus sont présents en fortes densités. Les changements environnementaux dont ceux liés au climat, l’urbanisation, les voyages, les échanges commerciaux contribuent à la dispersion des vecteurs et des arbovirus.
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