Effet des traitements biologiques sur la fatigue dans le rhumatisme psoriasique : revue systématique de la littérature et méta-analyse - 12/10/19
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Resumen |
Points essentiels |
• | Dans les essais comparatifs randomisés sur les traitements biologiques ou l’aprémilast dans le rhumatisme psoriasique, la fatigue était importante à l’inclusion. |
• | La méta-analyse des essais sur les inhibiteurs du TNF, le sécukinumab, l’ustékinumab et l’aprémilast a démontré un effet significatif mais léger de ces médicaments sur la fatigue après 24 semaines de traitement. |
• | L’ampleur de l’effet sur la fatigue était similaire à celui constaté par méta-analyse dans les essais dans la polyarthrite rhumatoïde d’une récente revue Cochrane. |
• | Dans les mêmes essais sur le rhumatisme psoriasique, l’effet sur la douleur (utilisé comme un critère comparatif) était plus important, ce qui suggère que le lien de l’activité de la maladie est plus faible avec la fatigue qu’avec la douleur. |
Résumé |
La fatigue est un problème notable dans le rhumatisme psoriasique. L’objectif de cette revue systématique de la littérature avec méta-analyse était d’évaluer l’effet des traitements de fond antirhumatismaux biologiques et de l’aprémilast sur la fatigue dans des essais comparatifs randomisés sur le rhumatisme psoriasique et de comparer cet effet à celui constaté sur la douleur dans ces mêmes essais. Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans les bases de données PubMed, Embase et Cochrane jusqu’en janvier 2017. Tous les essais comparatifs randomisés portant sur les traitements de fond biologiques et l’aprémilast dans le rhumatisme psoriasique et évaluant la fatigue (quel que soit le score utilisé) ont été inclus. Deux évaluateurs ont collecté les données relatives aux niveaux de fatigue et de douleur, à l’inclusion et au point d’évaluation le plus proche de 24 semaines après le début du traitement. Les différences moyennes standardisées compilées ont été calculées par le logiciel RevMan. Après sélection de 295 publications, sept essais comparatifs randomisés ont été analysés, comparant l’adalimumab (n=2), le certolizumab pégol (n=1), le sécukinumab (n=2), l’ustékinumab (n=1) et l’aprémilast (n=1) à un placebo. Les études incluaient 2341 patients avec les caractéristiques (moyenne pondérée±écart-type) suivantes : âge 48,6±1,3 ans, durée de la maladie 7,7±1,6 ans, 51,6 % de femmes. La fatigue était importante à l’inclusion (score d’évaluation fonctionnelle des traitements de maladie chronique (FACIT) : 28,7±2,4). La différence moyenne standardisée compilée était pour la fatigue −0,44 (intervalle de confiance à 95 % : −0,54, −0,35) et pour la douleur −0,62 (−0,73, −0,52). À 24 semaines, les traitements de fond biologiques et l’aprémilast ont eu un effet léger sur la fatigue et plus marqué sur la douleur dans les essais comparatifs randomisés sur le rhumatisme psoriasique. Il est important de tenir compte de ces résultats dans la prise de décision thérapeutique conjointe.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Fatigue, bDMARD, Traitements biologiques, Rhumatisme psoriasique, Revue systématique, Méta-analyse
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le doi ci-dessus. |
Vol 86 - N° 5
P. 420-425 - octobre 2019 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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