Apport de l’imagerie par résonance magnétique dans l’exploration de l’encéphalopathie de Gayet-Wernicke - 28/02/20
Resumen |
Objectifs |
L’objectif de ce travail est d’analyser les différents aspects cliniques et radiologiques des EGW.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective sur dossier médical de 4 patients, colligés au niveau des services de neurologie et de radiologie du CHU Mohammed VI d’Oujda, durant une période allant de février 2016 à septembre 2019. Tous les patients ont bénéficié d’un examen clinique rigoureux, d’une IRM encéphalique, d’un bilan biologique, et d’un suivi régulier.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 35 ans. La totalité des patients étaient des femmes. Le raisonnement étiologique s’est basé sur le contexte clinique, l’IRM, le bilan biologique et l’évolution sous traitement. Les signes d’appels cliniques étaient variés : syndrome confusionnel, troubles oculomoteurs, déficit sensitivomoteur, trouble de l’équilibre. L’IRM encéphalique était suggestive du diagnostic chez 4 patients, mais le recours à la biologie s’est avéré nécessaire pour la confirmation diagnostique.
Conclusion |
L’EGW est due à une carence en thiamine le plus souvent secondaire à l’alcoolisme chronique, mais dans notre pays plutôt à des vomissements chroniques, et à la dénutrition sévère. Le contexte clinique de nos patients nous a fait suspecter en premier d’autres pathologies comme la thrombose veineuse cérébrale, un accident vasculaire cérébral, ou un autre trouble métabolique. L’IRM a permis dans les 4 cas de faire le diagnostic.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 47 - N° 2
P. 112 - mars 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?