Apnée du sommeil et survie d’une cohorte de sujets âgés suivis pendant 16 ans (étude PROOF-SYNAPSE) - 03/03/20
Resumen |
Objectif |
La mise en place d’un traitement du SAS chez le sujet âgé est toujours débattue. En effet, dans cette population, le lien entre la pathologie et l’augmentation du risque de mortalité n’a pas été clairement établi et les indices de sévérité du SAS utilisés en clinique (AHI et ODI) restent controversés.
Méthodes |
Nous avons suivi la mortalité d’une cohorte de sujets âgés (68,4±0,8 ans) non traités pour le SAOS pendant 16 ans, après un examen polygraphique (487 femmes, AHI 16,5±11,5, ODI 7,1±7,2 ; 331 hommes, AHI 24,1±16,0, ODI 11,2±10,2). Les indices de risque de mortalité (Hazard Ratio) de toutes causes ont été calculées en comparant les 1er et 3e terciles pour l’AHI et l’ODI avec un ajustement pour les covariables genre, BMI, obésité, diabète, dyslipidémie, HTA et tabac.
Résultats |
Les résultats montrant toujours un effet genre prédominant (HR=1,84, IC [1,31–2,58], p<0,001), nous avons séparé les analyses hommes et femmes. Chez les hommes, l’augmentation du risque de mortalité était de 2,34 (IC [1,26–4,38] ; p=0,008) pour l’ODI (ODI>12,8 vs ODI<5,1) et restait non significatif pour l’AHI (p=0,12). Les covariables agravantes significatives étaient le diabète et le tabac. Chez les femmes, les indices de risque restaient non significatifs.
Conclusion |
Chez les hommes âgés, l’ODI, prédicteur du risque de mortalité, est un meilleur indice de sévérité du SAS que l’AHI. Chez les femmes, le SAS n’augmente pas significativement ce risque. Ces résultats devront être affinés en incluant les causes de mortalité et la survenue d’évènements.
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Vol 17 - N° 1
P. 24 - mars 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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