Évaluation de la somnolence chez les travailleurs de nuit et en horaires alternés - 03/03/20
Resumen |
Objectif |
Évaluer la somnolence des travailleurs ayant un poste de nuit fixe par rapport à ceux ayant un travail alterné (travail de nuit non inclus).
Méthodes |
Étude descriptive, transversale et comparative réalisée auprès de salariés d’une entreprise de fabrication de pièces électroniques. Deux groupes de salariés ont été définis par le type d’horaire travaillé : un premier groupe ayant un travail alterné type 2×8 (travail de nuit non inclus) et un deuxième ayant un travail de nuit fixe. L’étude s’est déroulée durant une période de 4 mois. La somnolence a été évaluée en utilisant l’échelle de somnolence d’Epworth.
Résultats |
Notre étude a inclus 391 salariés dont 81,8 % étaient des femmes. L’âge moyen de notre population était de 33,7±7,7 ans. La médiane de l’ancienneté professionnelle était de 5 ans. Parmi les salariés, il y avait 194 mariés (49,6 %), 194 célibataires (49,6 %) et 3 divorcés (0,8 %) avec des enfants à charge dans 38,4 % des cas. La catégorie professionnelle des ouvriers était la plus représentée : 92,9 %. Selon le type d’horaires : 320 salariés travaillaient à horaires atypiques type 2×8 sens horaire, rapide, travail de nuit non inclus et 71 salariés travaillaient en horaire de nuit permanent. La comparaison des effets des deux types d’horaires sur la somnolence a montré que le score moyen d’Epworth était de 12,81±3,7. En identifiant les trois niveaux du score d’Epworth à savoir l’absence de dette de sommeil (score<8), un déficit de sommeil (score entre 9 et 14) et des signes de somnolence (score>15) on a trouvé que les travailleurs type 2×8 présentaient plus de signes de somnolence diurne excessive par rapport à ceux de nuit fixe (37,2 % vs 23,9 %). Nous n’avons pas trouvé de facteur pouvant altérer la qualité de sommeil des salariés notamment le sexe, l’âge, les antécédents, l’état civil, la composition familiale et l’ancienneté professionnelle.
Conclusion |
Le travail à horaires alterné semble être plus délétère pour la qualité du sommeil des salariés que le travail de nuit permanent.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 17 - N° 1
P. 80 - mars 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?