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Infiltration épidurale par corticostéroïdes compliquée d’un hématome sous dural : un nouveau cas - 29/04/20

Doi : 10.1016/j.rhum.2020.03.007 
Philippe Lim a, , Marie Fechtenbaum b, Patrice Fardellone a, Vincent Goëb a
a Service de rhumatologie, CHU d’Amiens-Picardie, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens cedex, France 
b Service de rhumatologie, hôpital Cochin, AP–HP, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.
En prensa. Pruebas corregidas por el autor. Disponible en línea desde el Wednesday 29 April 2020
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Résumé

Les infiltrations épidurales de corticostéroïdes constituent un traitement classique des lomboradiculalgies. La description d’événements neurologiques grave par la Food and Drug Administration (FDA) conduit à se poser la question du bénéfice-risque de cette pratique. Cas clinique : une femme caucasienne, âgée de 55 ans, est hospitalisée pour la prise en charge d’une lombosciatique de trajet S1 droite. Au cours de l’hospitalisation sont réalisées à 48 heures d’intervalle, 2 infiltrations épidurales par voie interépineuse sous repérage anatomique à l’aide d’une aiguille spinale de dimension 20 gauge 0,90×88mm. Un corticoïde particulaire est utilisé, à savoir une ampoule de 5mL d’acétate d’hydrocortisone pour chaque geste infiltratif. À j5 de la sortie d’hospitalisation, la patiente présente des céphalées accompagnées de vertiges se majorant à la position orthostatique. Un scanner cérébral sans injection est effectué. Celui-ci retrouve un hématome sous dural subaigu de localisation fronto-pariétale gauche s’étendant à la tente du cervelet gauche, d’environ 4mm d’épaisseur. Il n’est pas retenu d’indication neurochirurgicale devant l’absence de signe de focalisation et la stabilité de l’hématome. La symptomatologie s’améliore après 48h d’hydratation IV et le respect du décubitus strict. Conclusion : une surveillance rapprochée est nécessaire dans les suites d’une infiltration épidurale. La présence de céphalées persistantes secondairement à une infiltration épidurale exige un examen neurologique approfondi. Une imagerie cérébrale doit parfois être envisagée afin de ne pas méconnaître une étiologie intracérébrale potentiellement fatale. Nous recommandons un repos strict au lit dans les suites immédiates d’une infiltration épidurale.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : Infiltration épidurale, Radiculalgie, Corticostéroides, Hématome sous-dural


Esquema


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