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L’appui immédiat n’influe pas sur les résultats du traitement chirurgical ou conservateur des ruptures du tendon d’Achille - 07/04/08

Doi : KIN-01-2007-7-61-1779-0123-101019-200609973 

RÉSUMÉ DE : COSTA ML, MACMILLAN K, HALLIDAY D, ET AL. RANDOMISED CONTROLLED TRIALS OF IMMEDIATE WEIGHT-BEARING MOBILISATION FOR RUPTURE OF THE TENDO ACHILLIS. JOURNAL OF BONE AND JOINT SURGERY 2006;88B:69-77.

Préparé par Mark Elkins, membre du comité de rédaction

Question : Après un traitement chirurgical ou conservateur d’une rupture du tendon d’Achille, une mobilisation immédiate avec appui dans une orthèse améliore-t-elle le résultat fonctionnel par rapport à une mobilisation sans appui ?

Méthodologie : Deux essais randomisés contrôlés avec allocation par tirage au sort, évaluation en double aveugle et analyse en intention de traiter des patients de trois centres orthopédiques britanniques.

Patients : Dans un premier essai de 48 patients présentant une rupture du tendon d’Achille de moins de 7 jours, l’allocation par tirage au sort était de 23 patients dans le groupe d’appui postopératoire immédiat et de 25 patients dans le groupe sans appui postopératoire immédiat. Dans le deuxième essai, l’allocation était de 22 patients dans le groupe avec appui et de 26 dans le groupe sans appui après un traitement non chirurgical.

Interventions : Pour les deux essais, la mobilisation dans le groupe avec appui se faisait avec une orthèse commerciale en fibre de carbone et une talonnette de 1,5 cm. Le groupe sans appui portait un plâtre conventionnel. Les patients chirurgicaux étaient revus toutes les deux semaines avec une réduction progressive de l’amplitude de la flexion plantaire de l’orthèse/plâtre jusqu’à l’appui plantigrade complet. L’orthèse/plâtre était retirée à la huitième semaine. Les patients non chirurgicaux avaient une réduction progressive de la flexion plantaire à partir de 6 semaines puis par intervalles de 2 semaines jusqu’à 12 semaines.

Évaluation : Les patients étaient revus à 3, 6 et 12 mois. Le critère principal d’évaluation était le délai nécessaire pour récupérer une performance normale aux activités suivantes : l’activité sportive, la marche, la montée des escaliers, l’activité professionnelle. Des critères d’évaluation secondaires étaient la qualité de vie en rapport avec l’état de santé, le diamètre du mollet, l’amplitude des mobilités articulaires et les résultats dynamométriques. Les effets secondaires étaient notés.

Résultats : Chez les patients chirurgicaux, le temps de récupération d’une marche normale était plus court dans le groupe avec appui. La différence était significative avec une différence de 5,5 semaines (IC 95 % : 0 à 11). Pour la montée des escaliers, le retour à la normale était significativement plus précoce dans le groupe à appui avec une différence médiane de 9  semaines (IC 95 % : 5,3 à 12,7). L’appui n’a pas eu d’effet sur le retour aux activités sportives ou professionnelles, ni sur aucun des critères d’évaluation secondaires. Chez les patients traités sans chirurgie, il n’y avait pas eu de différence significative entre le groupe avec appui et le groupe sans appui, quel que soit le critère d’évaluation. Dans les deux essais, il y avait peu d’effets secondaires, sans différence entre les groupes avec et sans appui, y compris pour la rupture itérative.

Conclusion : Les patients dont le traitement de la rupture du tendon d’Achille était chirurgical ont récupéré une capacité normale de marche et de monter des escaliers plus rapidement après une mobilisation précoce avec appui postopératoire. Chez les patients traités par une technique non chirurgicale, la récupération fonctionnelle était similaire avec et sans appui postopératoire. Les avantages pratiques d’un appui immédiat font de cette méthode thérapeutique l’option de préférence après un traitement chirurgical ou non chirurgical d’une rupture du tendon d’Achille.




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Vol 7 - N° 61

P. 12 - janvier 2007 Regresar al número
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