TO61 - 09/04/08
S. Perrot [1],
F. Laroche [2],
C. Poncet [3],
N. Schmidely [3],
C. Payen-Champenois [3]
Ver las filiacionesRationnel : Il n’existe pas de données sur les facteurs prédictifs des douleurs induites par les infiltrations.
Objectifs : (1) identifier les facteurs prédictifs des douleurs induites par les ponctions/infiltrations (P-I) du genou et infiltrations (I) du rachis (2) évaluer les différentes approches thérapeutiques préventives et curatives (3) évaluer l’efficacité de la prise en charge.
Patients et méthode : Étude prospective, multicentrique chez les rhumatologues (RH) français et leurs patients (pts) ambulatoires. Chaque RH devait inclure 6 pts consécutifs pour lesquels une PI ou une I était nécessaire au genou ou au rachis. Les pts et les RH devaient remplir des questionnaires avant et après, et à 48 heures.
Résultats : 249 RH ont été recrutés entre octobre 2006 et janvier 2007, permettant l’inclusion de 1 350 patients (53 % pour le genou, 47 % pour le rachis ; 64,59 % de femmes). Une douleur lors du geste était présente dans 80 % des cas (78,6 % pour le genou vs 81,6 % pour le rachis), sans différence significative d’intensité entre les 2 localisations. L’intensité de la douleur induite dépendait du niveau d’anxiété préalable, du vécu d’un geste antérieur, de l’intensité de la douleur dans la semaine précédente. Pour le genou seulement, l’intensité de la douleur induite était liée à l’état évolutif de la pathologie sous-jacente et au type de produit utilisé (l’I d’acide hyaluronique est moins douloureuse que l’I de corticoïdes). Pour le rachis seulement, la fréquence des douleurs sévères était significativement augmentée en cas de comorbidités. Dans les deux cas, l’apparition d’une douleur induite ne dépendait pas du sexe des patients, de l’âge, de l’activité physique ou professionnelle. Il n’existait pas de concordance entre le médecin et son patient dans l’évaluation de la douleur avant et après le geste, les médecins surestimant la douleur avant et après le geste.
Conclusion : Les douleurs induites par une PI ou une I sont fréquentes, aussi intenses et fréquentes au genou qu’au rachis, favorisées par le niveau d’anxiété, le vécu d’un geste antérieur et la douleur dans la semaine précédente. Une prise en compte de ces éléments est indispensable.
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Vol 8 - N° HS1
P. 94 - octobre 2007 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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