Les bronchectasies dans la polyarthrite rhumatoïde : évaluation clinique - 08/10/20
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Resumen |
Points essentiels |
• | La prévalence des bronchectasies dans la polyarthrite rhumatoïde peut atteindre 50 % si l’on tient compte de la maladie subclinique détectée à la TDM à haute résolution. |
• | Les PR–DDB sont de moins bon pronostic que la PR ou les DDB seules et doivent faire l’objet d’un suivi régulier par une équipe multidisciplinaire en milieu hospitalier. |
• | Une antibioprophylaxie est recommandée chez les patients qui présentent des infections respiratoires récidivantes, en particulier lorsqu’ils reçoivent un traitement concomitant par immunosuppresseurs. |
Résumé |
Les bronchectasies ou dilatations des bronches (DDB) sont définies par une augmentation permanente et irréversible du calibre des bronches associée à une altération de leurs fonctions et constituent l’une des manifestations pulmonaires les plus courantes dans la polyarthrite rhumatoïde (PR). Si le modèle d’auto-immunité liée à la PR induite chez certains individus par l’infection bactérienne chronique de la DDB semble largement accepté, une prédisposition génétique à la PR–DDB a également été démontrée. Les bronchectasies doivent être suspectées chez les patients atteints de PR qui présentent une toux productive chronique ou des infections respiratoires récidivantes et leur diagnostic confirmé à la TDM à haute résolution. La prise en charge des patients porteurs d’une association PR–DDB repose sur une approche thérapeutique multimodale. Comme tous les patients atteints de bronchectasies non liées à une fibrose kystique (non-FK), ceux atteints de PR–DDB peuvent bénéficier d’une kinésithérapie respiratoire comprenant un programme de réentraînement à l’exercice/renforcement musculaire et des séances d’éducation thérapeutique dont une spécifique aux techniques de drainage bronchique. Une antibioprophylaxie est recommandée chez les patients ayant des infections récidivantes (au moins 3 exacerbations infectieuses par an) ou sévères qui nécessitent le recours à une hospitalisation/antibiothérapie intra-veineuse et l’instauration d’un traitement combinant corticostéroïdes inhalés et bêta-2 agonistes à action prolongée doit être envisagée dans les DDB non-FK s’accompagnant d’une hyperréactivité bronchique. Chez les patients atteints de PR–DDB, la prise de traitements immunomodulateurs doit être soigneusement étudiée car ces traitements, certes indispensables pour contrôler l’activité de la maladie, sont toutefois associés à une augmentation du risque infectieux. Une vaccination anti-grippale et anti-pneumococcique est donc recommandée chez tous ces patients afin de réduire le risque d’infection. Le pronostic des patients porteurs d’une PR–DDB est plus sombre que celui de la PR ou des DDB seules et nécessite la mise en place d’un suivi régulier assuré conjointement par le rhumatologue et le pneumologue.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Polyarthrite rhumatoïde, DDB, Antibioprophylactie
Esquema
Vol 87 - N° 5
P. 353-358 - octobre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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