Utilisation des AINS et des antalgiques chez les patients ayant une spondyloarthrite sous biothérapie. Données du registre de biothérapie de la Société Marocaine de rhumatologie (RBSMR) - 08/10/20
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Résumé |
Introduction |
La biothérapie permet un contrôle sur l’activité des spondyloarthrites et une réduction ou un arrêt des traitements symptomatiques est espéré. Il y a peu d’études qui se sont intéressées à l’utilisation concomitante des AINS et des antalgiques avec les biologiques. À partir des données du registre de biothérapie de la Société Marocaine de Rhumatologie, on a évalué la consommation concomitante des traitements symptomatiques avec les biologiques dans les spondyloarthrites et on a déterminé les habitudes de prescription des cliniciens.
Méthodes |
Il s’agit de 194 patients ayant une SpA sous biothérapie inclus dans le registre de biothérapie de la Société Marocaine de Rhumatologie. Les malades ont été scindés en 2 groupes : ceux qui ont arrêté les AINS et les antalgiques et ceux qui continuent à les consommer. La fréquence des prises a été déterminée (chaque jour,≥5jours par semaine, 3 à 5jours par semaine, 1 à 3jours par semaine ou<1 jour par semaine). Les groupes ont été comparés par rapport aux phénotypes cliniques de la SpA, aux différents scores d’activité, au bilan inflammatoire et par rapport à la molécule de biothérapie. Ensuite, ils ont été catégorisés selon la durée d’exposition aux biologiques :<3 mois, entre 3 et 6 mois, entre 6 et 12 mois et>12 mois. Les comparaisons ont été réalisées par le test Khi-2 ou le test de Fisher exact pour les variables qualitatives et par le test de Student ou Mann-Whitney pour les variables quantitatives. Une régression logistique a été effectuée à la recherche des facteurs associés à la consommation des traitements symptomatiques sous biothérapie.
Résultats |
Durant les 3 mois qui ont précédé l’inclusion, la moitié des patients (52,4 %) garde un traitement symptomatique, dont 58,5 % ont une prise journalière. Les AINS représentent 82,9 % des prescriptions, le paracétamol 9,7 % et les antalgiques pallier II représentent 7,3 %. Les AINS les plus prescrits sont l’Indométacine (24,3 %) et le Diclofénac sodique (23 %). Trente-huit pour cent des patients sous biothérapie depuis plus d’un an gardent un traitement symptomatique contre 65,8 % de ceux sous biologique depuis moins de 3 mois. Quarante-huit pour cent des malades en rémission selon le BASDAI et 36,5 % selon l’ASDAS gardent, malgré tout, un traitement symptomatique. La comparaison statistique entre les groupes a objectivé que la consommation des traitements symptomatiques est liée à la durée d’exposition au biologique et à l’activité de la maladie évaluée par le BASDAI et l’ASDAS. La régression a révélé qu’en ajustant sur les autres facteurs, seule la rémission selon l’ASDAS-CRP est significativement associée à la consommation des traitements symptomatiques.
Conclusion |
Les AINS et les antalgiques continuent à être utilisés chez la moitié de nos patients sous biothérapie, surtout si la SpA est active et récemment mise sous biologique. La consommation des AINS pourrait être un moyen efficace pour évaluer la réponse thérapeutique et la rémission chez les patients sous biothérapie. Toutefois cette consommation persiste même chez certains patients en rémission et malgré une durée suffisante de traitement biologique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Spondyloarthrite, Anti-inflammatoires non stéroïdiens, RBSMR
Esquema
Vol 87 - N° 5
P. 374-379 - octobre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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