Le golf, sport multigénérationnel, se pratique de 4 à 106 ans en France et, comme tout sport, il induit des blessures qui lui sont spécifiques. Les localisations les plus fréquemment atteintes sont le rachis lombaire et les membres supérieurs. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la prévalence des blessures du rachis chez les professionnels-enseignants de golf français.

Le recrutement s’est fait avec l’envoi d’un questionnaire par e-mails par la Fédération française de golf (FFG) à l’ensemble des professionnels-enseignants de golf déclarés à la FFG.

Deux cent deux patients inclus. La prévalence des blessures du rachis était de 39 %. Deux facteurs de risque des blessures ont été identifiés : les antécédents de maladie de la colonne vertébrale (p=0,025) et les problèmes de dos et/ou de hanche dans l’enfance (p=0,038). Au total, 61,1 % des enseignants blessés s’étaient rendus chez l’ostéopathe, 48,6 % chez leur médecin généraliste, 41,7 % chez le kinésithérapeute.

Cette population considère la colonne vertébrale comme une zone de fragilité anatomique importante pour leur profession (37,7 %). Selon cette étude, la prévalence des blessures du rachis chez ces enseignants était de 39 %, ce qui corrobore les précédentes études réalisées chez les professionnels joueurs et chez les amateurs. Nous avons pu remarquer que, dans plus de la moitié des cas (55,6 %), la blessure était récurrente. Il semble donc important d’insister sur la prévention primaire.

Golf, multi-generational sport, is practiced from 4 to 106 years in France and like any sport it induces injuries that are specific to it. The most frequently affected locations are the lumbar spine and upper limbs. The main objective of the study was to assess the prevalence of spinal injuries among professional French golf instructors.

The recruitment was done with the sending of a questionnaire by e-mail by the French Golf Federation to all professionals golf teachers declared to the FFG.

202 patients included. The prevalence of spinal injuries was 39%. Two risk factors for injury were identified: a history of spinal disease (P=0.025) and back and/or hip problems in childhood (P=0.038). 61.1% of injured teachers went to the osteopath, 48.6% to their general practitioner, 41.7% to the physiotherapist.

This population considers the spine as an area of anatomical fragility important for their profession (37.7%). According to this study, the prevalence of spinal injuries among these teachers was 39%, which corroborates previous studies conducted among professional players, and among amateurs. We noted that in more than half of the cases (55.6%) the injury was recurrent. It therefore seems important to emphasize primary prevention.