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CS08 Rôle infirmier : prise en charge des douleurs neuropathiques au quotidien - 14/04/08

Doi : 10.1016/S1624-5687(07)73089-5 
A. Lemonier, N. Constant
Ressource douleur, Garches 

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Resumen

La douleur fait partie des préoccupations du gouvernement comme le prouvent les nombreux textes de loi à son sujet. L’article L111-O5 du code de santé publique précise les droits des patients quant à sa prise en charge et l’article R.4311-5 pose le rôle propre de l’infirmière pour son évaluation. Outre ce cadre législatif, les trois plans gouvernementaux successifs de lutte contre la douleur ne font que marquer d’avantage la volonté du gouvernement d’améliorer ce domaine. Le terme « douleur » est assez large ; il comporte en effet diverses particularités comme le sous-entend sa définition : celle-ci peut être aiguë ou chronique, elle peut être induite par un excès de nociception ou liée à une lésion ou un dysfonctionnement du système nerveux. Bref, suivant la nature de la douleur, les réponses thérapeutiques diffèrent ; d’où l’importance d’effectuer un recueil de données quantitatif mais surtout qualitatif auprès du patient. Nous allons tenter de démontrer l’importance du rôle infirmier dans la prise en charge des douleurs neurologiques qui sont les plus complexes. Celles-ci sont présentes dans beaucoup de pathologies et handicaps. On les retrouve entre autre (et surtout dans notre hôpital) chez les blessés médullaires, les traumatisés crâniens, les patients atteints de PRN etc. L’infirmière se retrouve donc confrontée souvent à ce type de douleur. Malheureusement, bien qu’elle soit plutôt répandue, ses mécanismes restent difficilement explicables et souvent incompris. La nature même de ses traitements antalgiques génère parfois quelques malentendus avec les patients et leur entourage. Par exemple, MrX, tétraplégique, souffre de douleurs neurologiques au niveau des membres inférieurs. La décision de le traiter par antidépresseurs a été prise. Cependant, la famille de ce patient s’est indignée d’un tel traitement, car leur père n’était pas dépressif ! En tant qu’infirmières, nous sommes souvent les premières à qui ils confient leur incompréhension ou mécontentement. Ce fut grâce à une étroite collaboration médecins-infirmiers que nous avons pu regagner la confiance de la famille. Cette situation pose l’intérêt d’un document écrit sur les douleurs neuropathiques et leurs traitements que les soignants pourraient commenter avec le patient et sa famille et qu’ils pourraient ensuite conserver. L’infirmière a un rôle moteur dans le soulagement des douleurs neurologiques. Étant en première ligne, en contact permanent avec les patients, nous devons nous efforcer de reconnaître et d’évaluer les douleurs neurologiques. En partenariat avec le médecin, nous administrons les antalgiques. La présence et le comportement de l’infirmière complètent souvent l’effet pharmacodynamique de la prescription médicale. Il s’avère que l’efficacité antalgique maximale nécessite à la fois des compétences techniques mais également des qualités relationnelles. Mr C., tétraplégique s’est trouvé soulagé par la mise en place d’un rituel vis-à-vis de ses gouttes de Rivotril®. Deux gouttes à 16 heures ; pas avant ni après ! Ce rituel accepté et respecté par l’équipe a diminué son appréhension et donc ses douleurs neurologiques. Les médicaments ne sont pas la seule façon de soulager ces douleurs. L’infirmière doit veiller à éviter tous gestes potentialisateurs de douleur, au cours de sa prise en charge. Par exemple, chez un patient allodynique, nous serons attentives à solliciter le moins possible la zone concernée, en adaptant nos soins : La tension, les prélèvements sanguins sont effectués de préférence sur l’autre membre, la proposition d’un arceau est faite afin d’éviter le contact du drap. Grâce au calcul « bénéfice-risque », nous adaptons la fréquence de la toilette. L’infirmière et l’aide soignante exercent leurs soins avec une attention de tous les instants. Malgré toutes ces précautions complétées par un arsenal antalgique puissant, les douleurs neurologiques ne sont pas toujours soulagées en totalité. Notre rôle soignant consiste alors à aider les patients à vivre le mieux possible avec leurs douleurs. Nous avons un rôle d’écoute, de réassurance, fondamental. L’anxiété agit comme un rhéostat de la douleur, c’est pourquoi nous devons éviter au maximum ces situations, par une attitude thérapeutique empathique. Mais face à une douleur chronique, le risque d’épuisement de l’équipe soignante est conséquent. Les patients quant à eux peuvent perdre confiance en la médecine. La notion de « fatalité » est souvent associée aux douleurs neurologiques, ce qui altère à long terme la qualité du suivi de la douleur et la fréquence de son évaluation. Comment rester toujours aussi sensible au mal-être, à la souffrance et à la douleur des patients lorsque nous sommes impuissants et que nous avons épuisé toutes nos ressources ?

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Vol 8 - N° S1

P. 18-19 - février 2007 Regresar al número
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