O09 Douleurs neuropathiques en chirurgie, prévention péri-opératoire ? - 14/04/08
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Resumen |
Une meilleure prise en charge des douleurs post-opératoires a remarquablement amélioré ces dernières années la qualité de vie des opérés. Si le but initial était la diminution des douleurs, d’autres bénéfices apparurent en post-opératoire : moindres complications (chirurgie lourde thoraco-abdominale), meilleure réhabilitation (chirurgie orthopédique) entre autres. Si à court terme les moyens disponibles, correctement employés (protocoles, surveillance, prescriptions de sortie…) permettent une prise en charge optimale, le suivi à long terme des patients montre que des problèmes subsistent : les douleurs neuropathiques. Elles sont responsables de la majorité des douleurs chroniques post-opératoires et sont rarement dépistées ou rarement rapportées au geste chirurgical antérieur, parfois ancien. L’algo-hallucinose des amputés, cas extrême de douleurs neuropathiques post-opératoires, a permis l’étude du phénomène. Mais ce n’est que récemment que la fréquence importante de ces douleurs après des interventions chirurgicales « courantes » a été suspectée. La chirurgie du sein, d’autant plus si un curage axillaire est réalisé, est connue pour la fréquence des douleurs neuropathiques à distance. Les traitements complémentaires, radiothérapie et chimiothérapie les augmentent. La chirurgie du thorax est également connue pour la prévalence importante de ces douleurs. Mais la majorité des interventions chirurgicales peuvent générer des douleurs neuropathiques : chirurgie des hernies (inguinales pour la majorité), chirurgie veineuse (saphénectomies…), chirurgie orthopédique (arthroscopies de genou avec ou sans ménisectomie), etc. La grande fréquence de ces interventions les rend certainement responsables de beaucoup plus de douleurs chroniques que celles du sein ou du thorax. Une étude nationale en cours (EDONIS) a pour objectif principal de définir la prévalence des douleurs neuropathiques induites par la chirurgie (conventionnelle ou vidéo-chirurgie).
Le premier problème est celui du diagnostic |
Il est souvent tardif voire inexistant, les douleurs pouvant survenir plus ou moins à distance de l’intervention sans que le rapprochement soit fait.
Le second est celui du traitement |
Il reprend les traitements médicamenteux classiques des douleurs neuropathiques (anti-épileptiques, antidépresseurs) et les neurostimulations avec les inconvénients de la nécessité de traitements prolongés plus ou moins bien supportés, plus ou moins efficaces et coûteux… Ces considérations font penser que la solution est ailleurs, et qu’une approche préventive du problème serait plus satisfaisante ; plusieurs axes sont à approfondir.
Les techniques chirurgicales sont les premières prendre en compte |
L’exemple de la chirurgie du sein, avec des curages axillaires plus économes (associée à l’amélioration des techniques de radiothérapie) devrait diminuer l’incidence des neuropathies. On peut également penser que les techniques de vidéo-chirurgie, provoquent moins de lésions nerveuses pariétales que les incisions classiques dans la cure de hernies, mais cela doit être validé pas des études comparatives.
Les techniques anesthésiques en second |
La prise en charge satisfaisante des douleurs préopératoires avant amputation par des anesthésies locorégionales avait semblé réduire l’incidence des algo-hallucinoses. L’utilisation de locorégionales ou de blocs périnerveux est-elle une solution, en orthopédie par exemple ? Et les infiltrations d’anesthésiques locaux au niveau pariétal ou au niveau des cicatrices ont-elles un intérêt ?
Les préventions médicamenteuses ensuite |
Des études en cours utilisant des antiépileptiques en péri-opératoire feront-elles généraliser ces pratiques ou les réserveront-elles à des interventions à haut risque de douleurs neuropathiques ou à des sujets à haut-risque ? Ce qui amène au dernier axe de recherche.
La détermination de facteurs de risque ou de sujets à risque |
Antécédents douloureux, traitements antérieurs éventuels, etc. sont des pistes qui pourraient expliquer survenue de douleurs neuropathiques post-opératoires chez certains patients.
Conclusion |
La meilleure connaissance des douleurs neuropathiques post-opératoires doit en faire améliorer le pronostic par une prise en charge plus précoce mais surtout par la recherche de leur prévention.
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Vol 8 - N° S1
P. 34-35 - février 2007 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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