O13 Épidémiologie des douleurs neuropathiques. Résultats de l’étude observationnelle de la SFETD - 14/04/08
páginas | 2 |
Iconografías | 0 |
Vídeos | 0 |
Otros | 0 |
Resumen |
Définie comme une douleur résultant d’un dysfonctionnement ou d’une lésion du système nerveux central ou périphérique, la douleur neuropathique (DN) se révèle souvent cause de douleur chronique (DC) et de handicap, ce d’autant que son diagnostic n’est pas toujours porté en particulier chez des patients ne présentant pas de pathologie neurologique et que son traitement reste difficile.
S’intéresser à l’épidémiologie des DN devrait permettre non seulement une meilleure connaissance de la prévalence des différentes étiologies responsables de ces douleurs mais aussi l’identification de certains facteurs somato-psychosociaux susceptibles de faciliter la persistance voire l’aggravation de ces douleurs, les autres facteurs devant être pris en compte dans le programme thérapeutique proposé à ces patients.
Les résultats de très nombreuses études de prévalence des DN jusqu’alors réalisées doivent être analysés en tenant compte de 2 aspects méthodologiques importants :
– | le type de population recrutée : échantillonnage de population générale ou de patients consultant en médecine générale, en spécialité ou dans des structures de traitement de la douleur : | ||||
– | les critères retenus pour affirmer le diagnostic de DN :
|
Vue la difficulté de réaliser des enquêtes en population générale avec un protocole clinique pour chaque sujet, différents questionnaires de dépistage des DN ont récemment été construits et validés en particulier le S-LANSS (Bennett 2001) et le DN4 (Bouhassira 2005). Ces questionnaires présentant de très bonnes qualités discriminantes pour l’identification des DN ont permis au moyen d’enquêtes postales, la réalisation de larges études en population générale en Grande-Bretagne (Torrance 2006) ainsi qu’en France (Bouhassira 2007). Alors que la prévalence des DC se montre assez différente entre l’étude britannique (48 %) et l’étude française (31,7 %), les prévalences des DC avec des caractéristiques de DN se révèlent très voisines : 8,2 % en GB (IC 95 % : 7,2 à 9,2 %) et 6,9 % en France (IC 95 % : 6,6 à 7,2).
Même si ces 2 études, par leur protocole, ne peuvent apporter la preuve de l’étiologie neuropathique des douleurs, la prévalence des DN observées est nettement plus élevée que celles antérieurement estimées (1 à 3 %). D’autre part, ces études suggèrent qu’en GB ou en France 17 à 22 % des douleurs chroniques pourraient être en relation avec des DN.
Avec un objectif visant à préciser auprès des autorités françaises de santé quels types de patients consultent dans les structures spécialisées d’évaluation et de traitement de la douleur, la SFETD a mené entre le 15 mai et le 30 juin 2007 une étude observationnelle dans 88 structures (19 Centres, 29 Unités, 40 Consultations). Durant une période de 2 semaines, tous les nouveaux patients adultes consultant en ambulatoire ont été répertoriés notamment ceux présentant des DN pour lesquels un cahier d’observation a été réalisé. Les résultats préliminaires de cette étude seront présentés en particulier ceux concernant la prévalence des DN certaines ou probables, pures ou mixtes, leurs étiologies, leurs caractéristiques cliniques et leur retentissement sur la vie de ces patients douloureux chroniques.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 8 - N° S1
P. 37-38 - février 2007 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
La compra de artículos no está disponible en este momento.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?