CC01 Gynécomastie douloureuse unilatérale sous prégabaline : à propos de 2 cas - 14/04/08
Resumen |
Présentation des cas |
Mr L. 65 ans a consulté pour des douleurs neuropathiques des membres inférieurs en lien avec un VIH. Ces douleurs résistantes aux antalgiques ont été améliorées par Lyrica® (300 mg/jour). Quatre semaines après l’introduction du Lyrica®, le patient s’est plaint d’une douleur au niveau du sein gauche associée à une gynécomastie. Les examens complémentaires (échographie du sein et bilans endocriniens) seront négatifs. L’arrêt du Lyrica® entraînera une diminution de la gynécomastie avec une réaugmentation des douleurs. Mr M. 55 ans présente une douleur neuropathique après cure de hernie discale. Ces douleurs sont invalidantes et résistantes aux antalgiques habituels. Une amélioration apparaît après introduction du Lyrica® (150 mg/jour). Cette accalmie reste incomplète et 3 semaines après l’introduction de la prégabaline, le patient revient pour gynécomastie douloureuse unilatérale gauche. Un bilan échographique et endocrinien s’avère normal. Aucun autre médicament ne pouvant être mis en cause dans l’origine de cette gynécomastie douloureuse, l’arrêt du Lyrica® est décidé. Quinze jours plus tard la gynécomastie disparaît.
Conclusion |
La prégabaline est un anti-épileptique préconisé dans les douleurs neuropathiques périphériques et centrales. Nous rapportons ici, deux cas de gynécomasties douloureuses unilatérales apparues sous traitement par Lyrica® pour des douleurs neuropathiques et ayant régressé à l’arrêt de celui-ci. Les effets secondaires les plus fréquemment rapportés à son sujet sont des vertiges, une somnolence, des troubles de la vision, des tremblements, une prise de poids. Le laboratoire signale comme rare (fréquence inférieure à 1/1 000) : douleur mammaire, hypertrophie mammaire. Seuls deux autres cas de gynécomasties unilatérales douloureuses ont été rapportés dans la littérature, chez deux hommes jeunes traités par prégabaline (300 mg/jour) pour une épilepsie [1]. La gynécomastie et les douleurs périphériques ont disparu à l’arrêt du traitement.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 8 - N° S1
P. 62 - février 2007 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.