TO50 Syndrome douloureux régional complexe de type I et troubles factices - 14/04/08
Resumen |
Qu’en est-il de l’« œdème bleu » de Charcot ? Après un traumatisme ordinaire, une douleur dispropor-tionnée, la difficulté à définir des mécanismes physio-pathologiques clairs, l’absence de traitement validé sont les caractéristiques classiques d’un Syndrome Douloureux Régional Complexe de type I (SDRC I) : dans quelques rares cas, les troubles vasomoteurs et/ou trophiques sont curieusement sévères, résistants et si exagérés qu’ils suggèrent une éventuelle facticité de la symptomatologie. Chez 5 patients (3F, 2H), consultant durant 4 ans dans notre Centre de la Douleur, en dépit de troubles vasomoteurs majeurs (n = 4) et de sérieux troubles cutanés (n = 1), l’analyse morphologique n’a permis de retrouver aucun problème : après consultations pluridisciplinaires, ont été évoqués des troubles factices, primaires ou secondaires, engendrant une symptomatologie pathomimétique énigmatique. En raison de la sévérité de leur douleur, tous les patients ont reçu des traitements antihyperalgésiants : l’un d’entre eux, des blocs locorégionaux et une autre, une stimulation cordonale postérieure, tous sans aucun bénéfice. Ces cas soulèvent un questionnement auquel nous tentons de répondre :
– | sur quels critères (entretien psychologique, tests psychopathologiques) pouvons-nous valider un diagnostic tel que les troubles factices ? (nous présentons les résultats de 5 Rorschach) ; |
– | le SDRC I est-il l’expression secondaire et opportuniste d’un trouble psychopathologique ou est-il accidentellement à l’origine d’une utilisation perverse de la symptomatologie ? |
– | comment éviter la surenchère thérapeutique (comme une proposition d’amputation) ? |
Vol 8 - N° S1
P. 89 - février 2007 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.