EP07 Douleur en régulation de la permanence des soins - 14/04/08
Resumen |
Objectif |
Décrire la place de la douleur comme principal motif d’appel au 15 pour les affaires concernant la Régulation de la Permanence des Soins. Identifier les principaux contextes douloureux exposés par les appelants.
Méthode |
Étude rétrospective portant sur le codage de toutes les affaires traitées durant l’année 2006 par la régulation de la permanence des soins d’un Centre 15 dans un département de 1 450 000 habitants. La douleur était considérée comme un motif d’appel lorsque le code faisait référence à une pathologie douloureuse ou lorsque le mot « douleur » ou « algie » figurait dans son intitulé. Les appels codés par la régulation SAMU (urgences vitales) ont été exclus.
Résultats |
La douleur était avancée parmi les principaux motifs d’appel dans 30 % des 82 862 affaires médicales traitées durant l’année. 65 % des affaires concernaient des pathologies non ou peu douloureuses ou d’autres motifs d’appel. 5 % des appels étaient sans objet. Les principales causes d’appels motivés par un contexte douloureux étaient d’origine : abdominale (21 %), ORL (18 %), traumatologique (16 %), rhumatologique (11 %), diffuse (10 %), urologique (7 %), céphalique (6 %), oculaire (4 %), dentaire (3 %), thoracique (2 %), cancéreuse (1 %) et enfin gynécologique (1 %). 56 % des douleurs ORL étaient des otalgies, 62 % des douleurs rhumatologiques étaient des lombosciatiques et 75 % des douleurs urologiques étaient des infections urinaires. L’analyse des données n’a pas permis de donner la part respective des douleurs aiguës et des douleurs chroniques.
Discussion |
La régulation de la permanence des soins (de ce département) reçoit en moyenne 68 appels par jours motivés par une douleur. Les appels les plus longs à gérer (polyalgies, céphalées, douleurs dentaires, douleurs cancéreuses) sont (heureusement) minoritaires. Cette analyse nous incite à affiner le codage des symptômes douloureux pour faire apparaître leur caractère aigu ou chronique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 8 - N° S1
P. 99 - février 2007 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.