Le syndrome de Sjögren secondaire à une polyarthrite rhumatoïde la rend réfractaire aux b Dmards - 30/11/20
Resumen |
Introduction |
Environ 10 % des polyarthrite rhumatoïdes (PR) sont associées à un syndrome de Sjögren (SS) dit secondaire. Ces PR sont plus sévères (DAS plus élevé, plus de signes généraux, plus de destructions articulaires [1 ]). Est ce lié à une mauvaise réponse aux biothérapies ? Aucune étude jusqu’alors n’a traité cette question. L’association d’un syndrome de Sjögren (SS) secondaire à une PR rend-elle celle ci réfractaire [2 ] aux biothérapies ?
Patients et méthodes |
Nous avons analysé, rétrospectivement les dossiers codés PR et syndrome de Sjögren, par le service informatique de notre CHU de 2009 à 2019. Parmi 65 dossiers codés, nous en avons retenu 39 où le diagnostic de SS était porté devant un syndrome sec oculo-buccal et confirmé par la présence d’anticorps anti-SSA et/ou d’un stade III ou IV de Chisolm. La PR était authentifiée par la présence d’au moins 4 érosions ou pincements au score de Sharp. Nous avons déterminé le DAS crp, le score de Sharp, lors de la dernière venue du malade. Nous avons colligé la liste des Dmards prescrits, leur efficacité rapportée et le dernier d’entre eux administré.
Résultats |
Les dossiers de 37 femmes et de 2 hommes de 65,7 ans (31–87) ont été examinés. La durée moyenne d’évolution était de 16,8 ans (7–37). Quatre-vingt-quinze pour cent étaient facteurs rhumatoïdes et AC anti-CCP positifs. Le dernier DAS crp était de 2,28 (1,5–4,9), le dernier score de Sharp de 18,2 (4–60). Le dernier b Dmard pris était du rituximab (13/39), un anti-TNF (4/39), un anti-IL6 (4/39), de l’abatacept (3/39) un anti-Jack (3/39). Vingt et un sur 39 malades prenaient un corticoïde. Le nombre moyen de Dmard pris était de 2,7 (1–5), celui de b Dmard de 2,6 (0–7). Dix-sept sur 39 malades (44 %) avaient eu plus de 3 biothérapies. Le rituximab a été efficace chez 16 malades sur 23 auxquels il fut prescrit (70 %), les anti-TNF chez 9/31 malades (29 %). Cinquante-cinq pour cent des malades prenaient toujours de la cortisone.
Discussion |
Dans l’étude issue de la cohorte du registre de la British Society for Rhumatology (2001 à 2014), concernant 13 502 PR évoluant depuis 10 ans en moyenne (2) : 867 (6,5 %) furent considérées comme réfractaires car ayant pris 3 ou plus b Dmards. Dans notre groupe, sur une durée d’évolution plus longue, 44 % l’ont été.
Conclusion |
Le SS associé à la PR pourrait en modifier le profil immunologique et la sensibilité aux biothérapies : résistance aux anti-TNF, sensibilité au rituximab.
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Vol 87 - N° S1
P. A129 - décembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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